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Le marché allemand progresse de 4 % en juin

Publié le 4 juillet 2018

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Après un recul de 5,8 % en mai, le marché allemand termine le premier semestre 2018 sur une meilleure note avec une croissance de 4 % enregistrée en juin. L'occasion également pour la VDA de faire le point sur la production attendue et les défis qui se dressent devant l'industrie automobile du pays.
La VDA table sur un marché VP de 3,5 millions d’unités en 2018. En 2017, il avait atteint 3,44 millions (+2,7 %).

 

Avec 341 300 immatriculations au mois de juin (+4 %), selon les chiffres de la VDA, le marché allemand termine d'une meilleure manière le premier semestre après le recul de 5,8 % en mai dernier. Durant ce sixième mois d'activité, les constructeurs nationaux se sont accaparés 70 % des ventes avec 238 700 unités (+6 %). Les ventes des constructeurs étrangers sont restées stables, à 102 600 voitures.

 

Au cumul, depuis janvier, le premier marché d'Europe affiche une croissance de 3 % avec déjà 1,84 million de livraisons. "Les marchés automobiles sont actuellement en bonne santé", a commenté Bernhard Mattes, président de la VDA, ajoutant que "les commandes allemandes sont stables et celles venues de l'étranger sont en hausse".

 

Pour répondre à une croissance du marché mondial de 2 % cette année, dont +1 % en Europe (15,8 millions d'unités) et en Allemagne (3,5 millions), la VDA prévoit pour 2018 une augmentation de 1 % de la production des constructeurs allemands, à 16,7 millions. La production en Allemagne devrait reculer cette année de 3  à 5,5 millions d'unités, tandis que celle à l'international est attendue en hausse de 3 %, à 11,2 millions d'unités, selon le président de la VDA.

 

Pourtant, "nous avons perdu massivement en crédibilité", a concédé M. Mattes lors de la conférence semestrielle de la VDA à Berlin, faisant référence au scandale des moteurs diesel truqués qui secoue l'industrie automobile allemande depuis 2015. Pour lui, "il serait faux d'enterrer le diesel" malgré une "baisse d'un tiers" des immatriculations de voitures diesel sur les premiers six mois de 2018. "Le diesel moderne est nécessaire pour atteindre les objectifs" de réduction des émissions en CO2, estime-t-il.

 

Parmi les autres défis soulevés par la VDA : l'électrification des voitures et le développement de la conduite autonome, qui nécessitent "des investissements de plusieurs milliards", ainsi que les tensions commerciales internationales, qui pèsent sur les exportations des constructeurs allemands. (avec AFP)

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