L'Allemagne reprend des couleurs en mars

A la faveur de fêtes pascales plus tardives dans le calendrier par rapport à l'an passé, les distributeurs allemands ont pu tirer tout le potentiel commercial du mois de mars. Il en résulte une progression de 11% des immatriculations, à 359700 unités, selon les données publiées par la fédération automobile nationale, VDA. Ce qui rassure les analystes puisque, en février, le marché allemand avait connu un recul de 2,6%. Au cumul des mois, il termine le premier trimestre en gain de 7% en comparaison à 2016, à 844700 livraisons.

Le Diesel se veut de moins en moins en odeur de sainteté outre-Rhin. Les motorisations fonctionnant au gasoil ont accusé un repli de 7%, pour représenter 40,6% des ventes, rapporte la fédération automobile. "Les discussions continuent sur de possibles interdictions de circulation pour les Diesel et inquiètent visiblement les automobilistes, également lors de l'achat d'un véhicule neuf", observe à regret le président du VDA, Matthias Wissmann.

Les étrangers d'abord

Nul n'est prophète en son pays. L'adage s'applique aux marques allemandes car, pour la plupart, elles ont enregistré des croissances inférieures aux cadences du marché (+7%), hormis Mercedes qui augmente de 14%, BMW croît de 6% et Volkswagen de 0,6%. Au cumul, les marques nationales pèsent près de 18% de parts de marché.

Les importateurs se révèlent dans une dynamique plus forte, à +22%. Fiat a connu une envolée de 37%, soit autant que Toyota. Ford a terminé le mois de mars avec 16% de croissance. Les Français sont au-dessus. Citroën, en chef de file de l'explosion des volumes, revendique 44% de hausse. Peugeot prend 26% quand, dans le même temps, Renault accélère de 39%.