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La Russie en mode RNPO

Publié le 16 décembre 2014

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Suite logique et dernière étape avant l'intégration d'AvtoVaz dans l'Alliance, une nouvelle entité, ARNPO, va gérer les achats des trois constructeurs en Russie.

AvtoVaz-Renault-Nissan Purchasing Organization (ARNPO) sera la branche armée de RNPO en Russie. En effet, à compter du 1er janvier prochain, les services d'achats de Renault, Nissan et AvtoVaz seront fusionnés dans cette nouvelle structure.

Certes, il y avait depuis septembre 2013 l'Organisation Commune d'Achat (CPO) en Russie, mais qui gérait simplement les achats pour les projets communs. Maintenant, tous les achats des trois partenaires passeront donc par ARNPO. Une structure dont le directeur-général sera Venkatram Mamillapalle, jusqu'ici vice-président d'AvtoVaz chargé des achats.

Cette nouvelle société, filiale de RNPO, sera en charge des achats de pièces, d'équipement, d'outillage et de services nécessaires à la fabrication, dans l'usine de Togliatti, des modèles badgés Lada, Renault, Nissan ou encore Datsun. L'organisation suivra aussi la qualité des fournisseurs et leur développement.

Enfin, ARNPO sera également en charge, selon le communiqué, de "la mise en œuvre de procédures unifiées au sein de RNPO pour la sélection et l’amélioration des fournisseurs locaux en Russie dans le but d’atteindre le niveau des normes internationales de qualité, coût, réalisation, développement et fabrication, et de soutenir l'intégration de la Russie dans le marché automobile mondial".

L'Alliance poursuit donc plus que jamais l'intégration du Russe AvtoVaz. Une saga débutée en 2008 lorsque Renault racheta 25% du capital du Russe pour près d'un milliard de dollars (aujourd'hui, l'Alliance Renault-Nissan détient 67,13% de la JV qui contrôle AvtoVaz). Les perspectives du marché russe étaient alors très bonnes. Le futur s'est révélé bien plus compliqué avec notamment un pays en difficultés économiques. La croissance n'a que très rarement été au rendez-vous et cela n'en prend pas le chemin actuellement.  

Renault avait donc fait le pari de la Russie avant celui de la Chine et on ne peut pas dire que ce soit une grande réussite. Le travail sera encore long et il faudra cette fois le combiner avec celui réalisé en Chine.

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