La France, premier marché européen du VP en juin
La demande en VP neufs en Europe s'est repliée de 22,3 % en juin 2020. Seule la France est parvenue à enregistrer une légère croissance devenant ainsi, ponctuellement, le premier marché continental devant l’Allemagne.
Le mois de juin 2020 a vu la France devenir le premier marché européen devant l'Allemagne grâce à une légère croissance des ventes VP.
Petit à petit, le marché européen du véhicule particulier neuf reprend des couleurs. Après avoir plongé de plus de moitié en mars et en mai, avec, au passage, en avril, un abysse à -76,3 %, le volume de VP écoulés a reculé de 22,3 % en juin. 949 722 unités ont trouvé preneur comparé à la même période de 2019, où 1 222 942 véhicules ont été vendus.
Si le repli est a nouveau à double chiffre, il s’agit toutefois d’une amélioration significative par rapport aux mois précédents, sachant, que durant ce mois de juin, la demande des européens ne s’est probablement pas complètement rétablie, après des semaines de fermeture des showrooms.
Un marché s’est toutefois plus particulièrement démarqué pour ce dernier mois du premier semestre : la France, seul pays où la demande a enregistré une croissance de sa demande, certes faible, de 1,2 % à un peu plus de 233 000 unités. Ce relatif dynamisme est à mettre au crédit du plan de la relance de la demande, annoncé dès la sortie du confinement, en faveur des véhicules les moins polluants. Si bien qu'en juin, la France est devenu le plus important marché européen du VP neuf, devant l'Allemagne. Les trois autres principaux marchés ont en effet tous connu des chutes de plus ou moins forte amplitude, avec une diminution de 36,7 % pour l’Espagne (82 651), de 32,1 % pour l’Allemagne (220 272) et de 23,1 % pour l’Italie (132 457).
Renault talonne PSA en juin
Au niveau des groupes et marques, juin 2020 fut encore rude pour la plupart. A noter toutefois les belles performances de deux constructeurs, Porsche, dont les immatriculations se sont accrues de 3,7 % (5 300 unités) et Volvo avec une croissance de 1,6 % soit un peu plus de 23 000 unités. Le premier groupe européen, Volkswagen, a connu une chute légèrement supérieure à celle du marché, à 24,8 % et 229 000 VP, tandis que PSA a subi une des plus fortes déconvenues avec un repli de 28,3 % et 148 546 unités. Renault s’en est largement mieux sorti avec quasiment autant d’unités écoulées que son rival français, soit 147 488 exemplaires.
Sur les six premiers mois de l’année, la demande en VP neuf sur le Vieux Continent s’est repliée de 38,1 %, conséquence de la succession des mois noirs. Le marché a perdu plus de 2,6 million d’unités comparé à la même période en 2019, pour se limiter à 4,28 millions de VP neufs. Sur les six mois de l’année, aucun marché n’a fait exception, tous ont connu un recul à deux chiffres, même si la France s’en est la mieux sortie, à -21,4 %, restant toutefois loin derrière l’Allemagne en termes de volume (715 798 unités contre 1 210 622).
Niveau groupes, les replis sont tous plus ou moins conséquents, s’échelonnant de 57,2 % pourJaguar à -12,9 % pour Porsche. Les constructeurs français ont fait pire que la moyenne du marché, avec une chute de 43,7 % pour PSA (672 000), et une marque Opel pas vraiment résiliante (-53,7 % et 173 000 VP), tandis que du côté de Renault, la chute a atteint 41,5 % a un peu moins de 493 000 immatriculations avec des recul de 46 % pour Dacia et 38,9 % pour la marque au losange.
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