La demande européenne en VUL en berne au premier trimestre 2020
Le marché du VUL n’a, logiquement, pas été épargné par la crise sans précédent connue actuellement. Selon les derniers chiffres de l’ACEA, la demande européenne en véhicules utilitaires légers a diminué de moitié en mars 2020 par rapport à la même période en 2019. En volume, cela correspond à 83 141 unités écoulés. A l’exception de la Hongrie, qui n’a souffert que d’un modeste déclin, tous les autres pays considérés ont affiché des replis à deux chiffres, y compris les big four.
Ainsi, l’Espagne a subi un recul de 67,2 % de ses immatriculations de VUL passant de 20 500 à 6 700 unités. L’Italie a fait pire, avec une chute de 71,2 % (5 000 unités contre 17 000 en mars 2019). En France, la demande a accusé un plongeon de 64,8 %, à 17 000 unités contre 47 700 en mars 2019. L’Allemagne est le principal marché qui a le mieux limité les dégâts avec un repli de 25,3 % à près de 29 000 VUL.
- 27 % en France durant la premier trimestre
Conséquence de ce mois de mars délétère, une diminution de 23,1 % des immatriculations de VUL durant le premier trimestre 2020 en Europe. 339 314 unités ont trouvé preneur, contre 441 444 pendant la même période de l’année précédente. Quatre marchés ont relativement bien amorti le choc - la Bulgarie, le Danemark, la Hongrie et la Slovaquie - tous les autres ont affiché des baisses de la demande à deux chiffres.
Parmi eux, la France qui a accusé durant les trois premiers mois de l’année un repli de sa demande de 27,3 % à un peu plus de 88 000 unités, mais aussi l’Allemagne (-11,8 %), l’Italie (-29,4 %), l’Espagne (-33,5 %).
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