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Et ailleurs ? La Chine ralentit, les Etats-Unis confirment

Publié le 9 septembre 2015

Par Romain Baly
2 min de lecture
Pendant que le marché chinois voyait ses ventes reculer de 7 %, son homologue américain faisait mieux que prévu, atteignant en juillet son plus haut niveau depuis huit ans.

La splendeur de l’eldorado chinois est-elle en train de s’altérer ? La question se pose aujourd’hui légitimement à l’heure où l’empire du Milieu se trouve confronté à un net ralentissement de son activité économique. Conséquence directe, son industrie automobile a vu ses ventes se rétracter en juillet pour le quatrième mois consécutif. Après le recul de 0,5 % enregistré en avril et celui de 0,4 % en mai, la chute semble s’être accélérée durant l’été avec une baisse de 2,3 % en juin et de 7 % en juillet ! Selon l’association chinoise des constructeurs automobiles (Caam), les volumes ont atteint le mois dernier 1,5 million d’unités (toutes catégories de véhicules neufs confondues) contre 1,6 million en juillet 2014. Dans le même temps, la production automobile a elle aussi trébuché en s’effondrant de 11 % en un an, à hauteur de 1,5 million de véhicules. Dans ce contexte, la Caam a confirmé ses prévisions annuelles revues largement à la baisse le mois dernier et table ainsi sur une hausse de 3 % des ventes contre 7 % auparavant alors que, depuis le 1er janvier, celles-ci n’ont augmenté que d’un maigre 1,4 % (11,85 millions d’unités).

La conjoncture dicte sa loi

De l’autre côté du globe, les Etats-Unis avancent quant à eux à un rythme totalement inverse. Toujours porté par les pick-up et les SUV, le marché américain a totalisé en juillet 1,5 million d’immatriculations (+ 5,3 %), selon les statistiques du cabinet Autodata, atteignant de ce fait un niveau de ventes plus entrevu depuis 2007. Marché de l’emploi retrouvé, taux d’intérêt porteurs, prix à la pompe bas et promotions sur les véhicules constituent autant de facteurs incitant les consommateurs locaux à acheter un nouveau véhicule. Après sept mois, le marché américain progresse de 4,5 % en ayant écoulé 9,59 millions de modèles, soit une tendance qui devrait se confirmer dans les prochains mois, à en croire les analyses du cabinet IHS Automotive qui, par la voix de Charles Chesbrough, considère que les 17,1 millions d’immatriculations estimées précédemment demeurent plus que jamais d’actualité. Surfant sur une dynamique des plus positives, ce dernier souligne même que le marché US pourrait enregistrer une progression record à l’issue de l’année 2015.
 

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