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Espagne : le vieillissement guette le parc andalou

Publié le 15 juin 2017

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Assis autour de la table, les analystes ont évoqué la menace de vieillissement du parc automobile andalou. En 2020, la majorité des véhicules auront plus de dix ans, si le phénomène n'est pas endigué.

 

L'industrie du commerce et de la réparation automobile s'inquiète en Andalousie. Au cours d'une conférence organisée par l'association nationale des concessionnaires (Faconauto), celle des concessionnaires locaux (Fecoan), celle de l'industrie métallurgique (Fedeme) et la CaixaBank (branche des consommateurs), les professionnels du secteur ont pointé du doigt la courbe de vieillissement du parc automobile régional.

 

Selon eux, 62% des véhicules en circulations en Andalousie auront plus de dix ans, en 2020. Ce qui représente un total de 2,7 millions d'unités sur les 4,4 millions recensés à ce jour et portera alors l'âge moyen des automobiles à douze ans. Une situation calquée sur la tendance à travers l'Espagne, en dépit des multiples campagnes successives de primes à la casse au cours des dernières années. Les représentants syndicaux ont donc appelé de leurs vœux à l'application de mesures favorisant le renouvellement du parc automobile, en utilisant des leviers fiscaux qui favoriseront des motorisations modernes.

 

Hausse des recrutements à l'après-vente

 

Avec 135000 immatriculations de VN attendues, le marché andalou doit croître de 6% en 2017. Toutefois, le vieillissement sera la conséquence d'un ralentissement des ventes VN et d'une croissance du VO. Les experts de MSI tablent en effet sur un recul à 134000 unités maximum dès 2018 et pour les années qui suivront. Dans le même temps, les VO vont totaliser 399000 transactions en 2017 (+9%) et environ 424000 unités en 2018 (+6%). Notons que le prix moyen des véhicules de seconde main s'élève à 12406€ en Andalousie.  

 

Dans le camp des réparateurs, les enseignes profitent de la situation, sans surprise. Elle rapporte un chiffre d'affaires de 2,1 milliards d'euros, soit 6% de mieux que l'année précédente. En Andalousie, les observateurs attribuent cette croissance à l'augmentation des effectifs permettant d'absorber les flux de clients (+11%, en 2016, à 15856 salariés). La rentabilité de 1,7% l'an passé pourrait donc encore grimper.

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