Baisse surmontable pour le poids lourd, prévisions respectées
Avec un total de 4 298 immatriculations au mois de juin 2012, le marché hexagonal du poids lourd a reculé de 5,5 % par rapport à juin 2011. Directement lié à la conjoncture économique et touché depuis un an par la frilosité des banques pour financer les investissements, le marché des véhicules industriels a vu ses immatriculations fléchir dans des proportions mesurées par rapport aux marchés du VP ou du VUL. Sur le premier semestre, avec un total de 23 884 immatriculations, il affiche ainsi un recul de 4,1 %.
"Malgré des indicateurs atones, les résultats du début 2012 représentent une performance correcte si l’on considère le contexte conjoncturel et la pression réglementaire des années à venir. Cela prouve la flexibilité et les ressources dont font preuve les acteurs du VI pour relever les défis auxquels ils sont confrontés", analyse l'Observatoire du Véhicule Industriel dans son étude semestrielle.
2012 : année de transition
A mi-parcours, le bilan est parfaitement en phase avec les prévisions formulées par l’OVI en janvier dernier : 45 000 immatriculations de VI en 2012, soit une baisse de 4,2 %. L'an passé, un volume de 47 363 unités avait été totalisé, soit un bond de 33,3 % par rapport à 2010. Si l'Observatoire du Véhicule Industriel maintient son pronostic de début d'année, vers lequel semblent converger les constructeurs ou les organismes spécialisés, il n'en reste pas moins prudent quant aux six prochains mois.
"Si la reprise de 2011 a permis de limiter le recul des résultats, le flou réglementaire et la conjoncture économique plongent la profession dans un attentisme généralisé. Au final, dans ce contexte, et compte tenu de l’état d’avancement du marché, on peut sérieusement envisager que le marché 2012 assurera un minimum vital qui devrait ressembler à un bas de cycle des années 2000, soit une seconde année correcte après 2011. Cette année doit donc être perçue comme une année de stabilisation et d’entre-deux, comprise entre l’impulsion de rattrapage post crise entamée fin 2010 et l’espérance d’un rebond « technique » pour l’exercice prochain", souligne l'OVI.
Depuis janvier, le segment des tracteurs souffre plus du ralentissement des commandes que les porteurs. L'OVI table sur une baisse de 9 % pour les tracteurs, à 24 500 unités, et une légère hausse de 0,5 % pour les porteurs, à 20 500 véhicules.
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