Baisse du marché russe en février

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"Pour la première fois en près de deux ans, le marché a subi un recul, même modeste", a constaté le président du comité automobile de l'AEB, Joerg Schreiber, dans un communiqué. En effet, selon les chiffres publiés le 6 mars, les immatriculations de VP et VUL ont totalisé 128 406 unités, soit un repli de 3,6 %.

Les craintes de l'AEB, qui estimait début janvier que le marché serait moins porteur en 2019, semblent déjà se confirmer. L'augmentation de la TVA, de 18 à 20 %, le 1^er janvier dernier est un frein pour les ventes. Après une croissance de 12,8 % en 2018, les constructeurs tablent, pour l'exercice 2019, sur une croissance de 3,6 % à 1,87 million d'immatriculations.

"La confiance des consommateurs se dégrade depuis plusieurs mois et ce passage en territoire négatif n'est pas totalement inattendu", a observé Joerg Schreiber. "La question clé est maintenant de savoir comment va évoluer le marché dans les mois à venir : revenir à la stabilité et à la croissance ou repartir dans la direction opposée. Les perspectives ne sont pas très bonnes", a-t-il concédé.

Dans ce contexte, le numéro un du marché, la marque russe Lada, dont le constructeur Avtovaz est détenu par l'Alliance Renault-Nissan, n'a pas échappé à ce climat morne avec un repli de 1 % à 27 011 véhicules vendus le mois dernier, alors qu'il avait plutôt bien résisté aux précédentes périodes difficiles. Lada, dont 4 modèles sont dans le top 10 des ventes, devance les Sud-Coréens Kia (stable) et Hyundai (+ 6 %) et la marque Renault (- 25 %).

Depuis le début de l'année, les tendances sont proches, avec Lada qui reste stable, alors que Kia et Hyundai progressent respectivement de 1 % et 13 %. Quant à Renault, la baisse cumulée est de 15 %. L'ensemble du marché recule ainsi de 1,8 %.

Retrouvez l'intégralité des chiffres du marché russe en février 2019 ici