Volkswagen parachève son œuvre
D'ici à la fin de l'année donc, VW déboursera 3,3 milliards d'euros pour acquérir 42 % de Porsche. Au cours du premier semestre 2010, devrait suivre une augmentation de capital de 4 milliards d'euros qui apportera les liquidités utiles à la finalisation du projet courant 2011.
Porsche et son ardoise de 14 milliards
Des options qui jouent désormais négativement dans le bilan de Porsche. La firme de Stuttgart pourrait en effet accuser une perte imposable de 5 milliards d'euros, à leur revente. Aussi, à en croire les informations révélées par nos confrères allemands de Focus, la dette du constructeur aurait été jusqu'à présent sous-évaluée. Elle serait de 14 milliards d'euros et non pas de 10 milliards comme affirmé jusqu'alors. Plus inquiétant : sans les accords passés entre les deux parties, Porsche se serait trouvé insolvable dans les semaines à venir, précise-t-on dans l'entourage du constructeur.
Le Qatar, pièce maîtresse
Photo : L'empire Volkswagen prend une nouvelle dimension. Encore faut-il stabiliser la trésorerie mise à mal par les 14 milliards d'euros de dettes de Porsche et la perte de confiance des petits porteurs.
ZOOMVW-Porsche, quand la justice s'en mêle Les locaux de Porsche ont été perquisitionnés, le 20 août dernier. La justice allemande et le gendarme de la Bourse de Francfort, le Bafin, font planer des soupçons au-dessus de la société. Les chefs d'accusation sont manipulation de la Bourse et délit d'initiés. Wendelin Wiedeking, l'ancien président du groupe et son directeur financier, lui aussi remercié en juillet, Holger Härter, sont au cœur de la tourmente. Compte tenu de l'actualité, le constructeur a adopté une stratégie de coopération et de transparence avec les autorités judiciaires. Il est d'ailleurs à l'origine du communiqué annonçant la perquisition dans les bureaux de Stuttgart. L'affaire remonterait à l'automne 2008 lorsque Porsche entamait des démarches visant à racheter VW. La montée du constructeur sportif dans le capital du généraliste avait provoqué une vague de spéculation et une envolée du cours de VW, devenue en l'espace de quelque temps la seconde capitalisation boursière du monde. Le Bafin s'était alors penché sur l'évolution du titre pour s'assurer que des transactions délictueuses n'aient pas été réalisées. C'est dans le cadre de cette enquête "toujours en cours", qu'il s'est rendu directement chez le constructeur, a expliqué à l'AFP, une porte-parole de Porsche. Une affaire qui pourrait encore prendre de l'ampleur si d'autres rumeurs s'avéraient être vraies. |
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