Volkswagen explore le pilotage automatique

Il aura simplement fallu conjuguer les éléments pour obtenir un résultat déjà satisfaisant. A l’occasion de la présentation finale du projet HAVEit, Volkswagen, par l’intermédiaire du Prof. Dr. Jürgen Leohold, le responsable de la recherche pour le Groupe, a fait la démonstration d’un système de pilotage automatique. Un dispositif temporaire pour être précis, capable de se substituer au conducteur. Le “TAP” (Temporary Auto Pilot) associe le régulateur de vitesse adaptatif à l’avertisseur de franchissement de ligne. Ainsi est-il en mesure d’apprécier la vitesse à l’approche d’un virage et de maintenir le véhicule dans sa ligne durant la courbe.

Volkswagen est également parvenu à intégrer la notion de dépassement. Une obligation dans la mesure où le pilotage automatique peut fonctionner jusqu’à 130 km/h. Il trouve néanmoins une application en milieu urbain et ses “phases de pilotage monotones”, tels que les embouteillages. “Malgré tout, le conducteur garde toujours le contrôle du véhicule sous sa responsabilité, tempère Jürgen Leohold. Le conducteur peut reprendre la main ou désactiver le système à n’importe quel instant et doit le surveiller en permanence”.

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HAVEit en quelques mots

Lancé en février 2008, le projet européen de recherche et développement HAVEit (Highly Automated Vehicles for Intelligent Transport) tend à développer l’automatisation intense de la conduite. L’enjeu étant de rendre le trafic plus sûr et de réduire l’impact environnemental. HAVEit fait collaborer 17 partenaires européens du monde de l’automobile et de la communauté scientifique, parmi lesquels Continental, Volvo Technology AB, Volkswagen AG et EFKON AG, des universités et des instituts. L’investissement dans ce projet s’élève à 28 millions d’euros, dont 17 millions proviennent des fonds européens et 11 millions des partenaires du projet (7 millions d’euros à mettre au crédit de l’industrie automobile).