Volkswagen a réussi son entrée en WRC

La deuxième manche du championnat du monde des rallyes WRC, en Suède, vient de livrer son verdict. Et pour la deuxième fois en soixante ans, un non-Nordique s'impose : le Français Sébastien Ogier. Le premier avait été Sébastien Loeb en 2004. Justement les deux acteurs qui ont survolé cette édition 2013.

En effet, bien que Sébastien Loeb ait signé le premier scratch, c'est Sébastien Ogier qui a rapidement pris le pouvoir grâce à un sans-faute, mais aussi un brin de stratégie en choisissant de partir en 17^e position pour cette première journée. Le Champsaurin a ensuite géré de main de maître cette avance malgré un Sébastien Loeb qui n'a jamais renoncé. Les autres pilotes ? Ils ont rapidement été distancés. Cependant, Mads Ostberg et Jari-Matti Latvala se sont livré une belle bagarre pour le podium. Le Norvégien finira troisième.

Cette 8^e victoire de Sébastien Ogier en championnat du monde est surtout la première pour la Polo R WRC, après seulement deux courses. Un début de championnat idéal puisque le Français se retrouve même en tête du classement pilote avec trois points d'avance sur Sébastien Loeb, mais surtout vingt-deux sur Mads Ostberg. En effet, la deuxième place de Sébastien Loeb au championnat reste virtuelle puisque le nonuple tenant du titre ne participe pas à l'ensemble de la saison, mais seulement à quatre rallyes. Il en a déjà disputé deux, le Monte-Carlo et la Suéde, et il lui reste l'Argentine (2 au 5 mai) et la France (3 au 6 octobre).

La prochaine manche, du 7 au 10 mars, qui se disputera sur la terre mexicaine, pourrait toutefois redistribuer les cartes. Ce sera la première apparition de la Polo sur la terre et l'on sait très bien que le championnat se joue sur cette surface. Si la Polo s'y montre performante, Sébastien Ogier aura alors une vraie chance de viser le titre dès cette année, d'autant plus que les piges de Loeb l'aident finalement puisqu'elles privent les pilotes engagés dans un programme complet de gros points. Quant au titre constructeur, si Volkswagen fait maintenant logiquement office de prétendant, la lutte sera sans doute plus serrée que pour les pilotes. A condition, bien sûr, de retrouver Mikko Hirvonen et Dani Sordo !