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Constructeurs

"Une quarantaine de points à couvrir dans les deux ans"

Publié le 1 décembre 2010

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Luc Chausson, directeur Skoda France - Skoda veut plus que doubler sa part de marché en France pour dépasser 40 000 ventes. Un objectif ambitieux que détaille Luc Chausson, le nouveau directeur de la marque en France.

Journal de l’Automobile. Vous présentez ici le concept électrique Octavia Combi Green E Line. A quelle échéance un tel produit peut-il aboutir ?
Luc Chausson.
Aujourd’hui, il n’y a pas encore de date butoir car l’électrique demeure complexe. Puis le groupe ne travaille pas que sur le véhicule en lui-même mais également sur son environnement et les contraintes qu’il peut faire naître. Comme dans les réseaux par exemple. L’année prochaine, Skoda va commencer à prêter des véhicules à des grandes entreprises pour tester les véhicules, bien sûr, mais surtout définir un cahier des charges précis. Après, il y aura un plan de montée en puissance.

JA. Comment se porte votre réseau ? Y a-t-il des évolutions à attendre dans les prochains mois ?
LC.
Effectivement, le réseau va évoluer puisque la marque a la volonté de plus que doubler sa part de marché en France. Nous avons un très beau réseau, avec une belle qualité de structure mais il nous reste une quarantaine de points à couvrir sur le territoire, notamment dans les villes de taille moyenne. Nous avons la volonté de les couvrir dans les deux ans à venir. Je suis conscient qu’il s’agit d’un plan rapide mais nous comptons d’abord sur nos investisseurs actuels pour couvrir les points qui sont dans leur proximité.
Quant à la rentabilité de cet exercice, elle sera meilleure qu’en 2009. Nous estimons qu’elle devrait être voisine de 1,3 à 1,4 %.

JA. Quels sont vos objectifs pour cette fin d’année 2010 ?
LC.
Nous nous étions fixés, comme objectif, de franchir les 22 000 livraisons sachant que l’année dernière nous en avions atteint 20 300. Toutefois, nous avons dû le revoir à la baisse, non pas à cause de la crise, mais suite à des contraintes de production. Skoda progresse partout dans le monde et ne peut pas fournir l’ensemble des commandes, notamment sur la Superb. Nous devrions donc finir l’année autour de 21 000 à 21 500 unités.

JA. Pour vous, quel est le potentiel de la marque en France ?
LC.
Skoda est une marque forte au niveau mondial. Nous allons livrer plus de 700 000 véhicules dans le monde cette année. En France, nous avons un gros potentiel et nous travaillons avec notre maison-mère et notre réseau pour multiplier par plus de 2 notre part de marché afin de dépasser 40 000 véhicules. Bien sûr les nouveaux produits vont nous y aider, comme la New Small Familly sur le segment A00, mais aussi, comme je le rappelais plus haut, notre travail sur la couverture du territoire.

JA. Quelle est votre stratégie sur les ventes aux entreprises ?
LC.
Aujourd’hui, en pourcentage, nous sommes au niveau du marché mais ce n’est pas suffisant. Nous devons l’augmenter fortement et rapidement, d’autant que la gamme Skoda est très bien positionnée et bénéficie d’un très bon accueil dans les entreprises. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de renforcer ces ventes, tant au plan national que local. Nous allons créer des Fleet Center dans les concessions où le potentiel est présent. Seront notamment mis en place des vendeurs dédiés et une vraie démarche à destination des entreprises.

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