Toyota va fabriquer un hybride en France
“Nous sommes extrêmement fiers de cette décision, qui conforte la position de TMMF dans le dispositif de production de Toyota en Europe”, a indiqué Makoto Sano, le président de l’usine valenciennoise du constructeur nippon. Sans oublier de souligner le rôle de l’Etat, des collectivités régionales et locales qui ont aidé dans ce choix. En effet, 3,75 millions d’euros sur les 53 millions que réclame cette nouvelle production seront des aides. Mais le site français n’a pas été seulement choisi sur ce volet. En effet, en concurrence avec la Grande-Bretagne (ou est également produite l’Auris Hybride), la Turquie et le Japon, l’usine d’Onnaing a pu faire valoir la qualité de sa main-d’œuvre, les infrastructures, les transports et sa proximité avec les principaux marchés européens. Quant au modèle produit, il s’agira d’un petit modèle hybride, dont on peut facilement imaginer qu’il sera décliné de la prochaine génération de la citadine Yaris qui est produite sur place depuis 2001.
Cette annonce est une satisfaction pour Maryline Dumoulin, CFDT, qui “craignait un plan social après la chute de la production.” Evidemment l’unité dans le monde syndical étant rarement de la partie, Jean-Christophe Bailleul, CGT, y va de son point de vue : “les salariés aimeraient eux aussi avoir les moyens de s’offrir le futur modèle. Les salaires sont tirés vers le bas, les cadences sont importantes, les lignes de production surchargées. On souhaite des embauches massives.” En attendant, l’arrivée de ce nouveau modèle devrait permettre de pérenniser les 3 000 CDI de l’usine qui, pour l’heure, n’utilise que 60 % de ses capacités de production.
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