Toyota reste le premier constructeur automobile dans le monde
Pas de doute, la stratégie Toyota fonctionne à merveille. Le constructeur japonais a publié, ce 30 janvier 2025, ses résultats commerciaux pour l'année 2024. Sans grande surprise, le groupe monte une nouvelle fois sur le podium mondial des constructeurs avec 10,8 millions de ventes (en recul de 3,7 %), pour 10,6 millions d'unités produites (-7,8 %).
Sur ce total, 4,5 millions (+23 %) entrent dans la catégorie des véhicules électrifiés dont l'hybride, le cheval de bataille du groupe nippon.
Pionnier sur cette technologie depuis 1997 avec la commercialisation de la Prius, Toyota ne cesse de vanter les mérites de l'hybridation qui, selon lui, reste la solution idéale pour répondre aux besoins de baisser les émissions de CO2.
"Notre ambition est de décarboner et nous allons poursuivre dans ce sens", affirme Florian Aragon, qui a pris la suite de Frank Marotte à la présidence de Toyota France.
86 % de véhicules hybrides en France
L'approche multi-énergie du groupe ne se dément pas. Même face à l'échéance 2025, avec la sévérisation des normes d'émissions de CO2 dites CAFE, Toyota prévoit encore un mix prévisionnel de ventes en voitures particulières hybrides proche de 90 %. Le constructeur a décidé de sécuriser cette échéance en intégrant le pool de constructeurs dont Tesla est leader. En 2025, la baisse d'émissions de CO2 doit être de sept à huit grammes pour atteindre son objectif.
"Les demandes des clients dans le monde ne sont pas les mêmes", poursuit Florian Aragon. "Il n'existe pas une seule approche mais l'essentiel est de répondre à leurs besoins."
Hybride rechargeable, full hybrid, biofuel, hydrogène (fuel cell ou en carburant) et bien sûr électrique, le groupe avance sur toutes les technologies. L'arrivée de l'Urban Cruiser au tout début de l'année 2026 en France, en 100 % électrique, va venir épauler les maigres performances du BZ4X (1 316 ventes en 2024 en France).
Un réseau rentable en France
En France, pour 2025, Toyota a revu son objectif à la baisse. La page des Jeux olympiques de Paris étant tournée, le constructeur table plutôt sur un volume de 130 000 véhicules neufs, contre 140 000 l'année dernière, soit 10 % des ventes européennes, et une part de marché plus conforme aux résultats habituels, proche de 6,5 %. Grâce à l'évènement sportif, dont la marque était partenaire, Toyota et Lexus ont détenu 7,8 % (dont 0,4 % pour Lexus) du marché.
De quoi satisfaire le réseau, dont la rentabilité est annoncée comme positive.
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