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Constructeurs

Subaru s’attaque au réseau, au VO et à la LLD

Publié le 28 octobre 2014

Par Armindo Dias
2 min de lecture
La marque japonaise va axer sa stratégie sur ces trois piliers. Il s’agit là de se relancer : ses immatriculations ont, en effet, dévissé de 22,59 % sur les huit premiers mois de l’année.
Hervé Collignon, directeur de Subaru France.

Les prochains mois seront particulièrement chargés chez Subaru. Plusieurs chantiers vont en effet mobiliser la marque importée par le groupe Frey en France (tout comme les marques Mitsubishi et SsangYong). Elle va s’attacher à la fois à développer son réseau, à créer un label VO et à proposer une offre de LLD. “Nous devons continuer d’étoffer notre réseau afin de compter à terme au moins un distributeur par département, explique Hervé Collignon, le directeur de la marque en France. Si la marque en a comptabilisé une douzaine de plus depuis le début de l’année et une trentaine de plus en trois ans, certains départements ne sont toujours pas couverts. C’est notamment le cas des départements 57 et 78.”

Subaru doit dans le même temps faire le tri parmi ses distributeurs actuels, aujourd’hui au nombre de 80. “Nous devons encore renouveler des distributeurs qui ne la travaillent pas suffisamment”, prévient d’ailleurs Hervé Collignon. Autant dire que certains risquent de perdre leur panneau, des “recalés” qui ne pourront profiter d’aucune des deux grandes nouveautés programmées sur le premier semestre en France : la création d’un label VO et le lancement d’une offre de LLD. L’offre de LLD se fera via la société Séfia, une entité commune au groupe Emile Frey et à CGI. “Nous faisons face à une forte demande de véhicules d’occasion et nous pouvons aussi nous développer auprès de certains clients professionnels”, explique Hervé Collignon.

Des nouveautés pour rebondir

L’exercice à venir sera par ailleurs marqué par le lancement de quelques nouveautés produits, des évolutions étant notamment attendues sur l’Outback et le Forester. Elles viendront compléter la nouvelle gamme XV, désormais accessible à partir de 22 950 euros. En d’autres termes, il faut plutôt s’attendre à un rebond des ventes chez Subaru : sur les huit premiers mois de l’année, ses immatriculations ont baissé de 22,59 %. “Ces données doivent être nuancées, souligne toutefois Hervé Collignon. Nous avons eu des lancements en 2013 et, sur les neuf premiers mois de 2014, nos prises de commandes réseau ont progressé de 2 % à 4 %.”

 

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