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Constructeurs

Stellantis : John Elkann à l'Élysée pour rassurer Emmanuel Macron

Publié le 17 décembre 2024

Par Nabil Bourassi
2 min de lecture
Le président de la République a reçu le patron de Stellantis qui fait actuellement face à d'importantes difficultés. John Elkann, à la tête d'un comité exécutif provisoire depuis l'éviction de Carlos Tavares, a indiqué que le constructeur restait engagé en France sur l'ensemble de ses sites de production.
John Elkann a été reçu par le président de la République française. ©Stellantis
John Elkann a été reçu par le président de la République française. ©Stellantis

Rassurer la France... C'était la mission conduite par John Elkann reçu lundi 16 décembre 2024 par Emmanuel Macron à l'Élysée. Le premier actionnaire et désormais patron de Stellantis (à titre intérimaire), depuis l'éviction de Carlos Tavares, a tenté de rassurer la présidence alors que le groupe automobile fait face à d'importantes difficultés qui pourraient se traduire par des réajustements de production. Comprendre des licenciements voire des fermetures d'usines, à l'image des discussions actuellement en cours chez Volkswagen.

 

Pas de fermetures d'usines en vue

 

Pour John Elkann, les sites français ne sont pas menacés. D'après un communiqué de l'Élysée, le patron "a confirmé au chef de l'État l'engagement du groupe automobile en France, dans la perspective de nouveaux projets dans l'Hexagone", a indiqué l'Élysée qui poursuit : il a "souligné sa volonté de continuer à soutenir les usines où le groupe est implanté".

 

Les discussions ont également évoqué le sort d'ACC, la coentreprise de Stellantis, TotalEnergies et Mercedes qui produit des batteries électriques. John Elkann a assuré à Emmanuel Macron "la sécurisation du financement et du développement d'ACC".

 

 

L'Élysée a rappelé qu'ACC venait d'obtenir un prêt "pour assurer le développement de sa gigafactory de Billy-Berclau" (Pas-de-Calais), a complété l'Élysée. De son côté, le chef de l'État a rappelé à son interlocuteur "l'importance de Stellantis pour la France, dans un contexte où la filière automobile fait face à des transformations importantes".

 

Sous pression italienne

 

Stellantis est né de la fusion du groupe PSA et de Fiat Chrysler et dispose à ce titre de plusieurs usines automobiles dans l'Hexagone où il compte 42 000 salariés. Le groupe est également soumis à d'importantes pressions politiques en Italie, où le gouvernement de Giorgia Meloni avait fait de Carlos Tavares une cible régulière de polémiques.

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