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Constructeurs

Renault revoit son découpage en Asie

Publié le 10 juillet 2014

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
En scindant la grande région Asie-Pacifique en deux, avec une direction centré sur l'Inde et l'autre sur la Chine et l'Asean, Renault se prépare pour tirer le meilleur profit du vrai lancement de ses opérations en Chine à partir de 2016.

Jusqu'ici découpé en cinq régions, le business de Renault va maintenant en compter une sixième. En fait, la grande région Asie-Pacifique va être, à partir du premier septembre, coupée en deux. Ainsi, sera créée une région Moyen-Orient-Inde, regroupant donc le Moyen-Orient, les pays du Golfe et le sous-continent indien, et une région Asie Pacifique retravaillée avec une responsabilité sur la Chine bien sûr, les pays de l'Asean, la Corée du Sud, le Japon, l’Australie et l’Océanie.

La première, centrée sur l'Inde, sera dirigée par Bernard Cambier, ancien directeur du commerce France, alors que celle regardant vers la Chine sera dirigée par Gilles Normand. Ainsi, Renault explique dans son communiqué que Bernard Cambier a pour mission "de développer les ventes en Inde, la reprise des activités commerciales et industrielles en Iran dans le cadre strict des accords Internationaux, et de façon générale dans les pays du Moyen-Orient et du Golfe Persique". Quant à Gilles Normand, il va concentrer "son management opérationnel sur les lancements des projets industriels en Chine et des futurs développements stratégiques dans cette région".

Rappelons que Renault, présent en Inde notamment au travers de l'usine de l'Alliance à Chennai, y a vendu l'an dernier 64368 VP et VUL, affichant ainsi une croissance de 83,1%. Malheureusement, depuis janvier 2014, les chiffres y sont largement moins bons avec une chute des ventes de 38,9% à fin mai, à 19852 unités.

En Chine, c'est différent, puisque Renault pourra réellement se développer avec le début d'une production locale. Ce sera le cas en 2016 depuis le site de Wuhan que Renault construit en ce moment avec son partenaire Dongfeng. Par ailleurs, Jérôme Stoll, directeur commercial de Renault, a indiqué discuter avec son partenaire chinois Dongfeng (également actionnaire de PSA et partenaire de ce dernier en Chine) afin d'introduire sur le marché chinois des véhicules électrique produits localement.

En attendant, en 2013, la marque Renault a écoulé 34157 unités (+22,6%). Cette année, jusqu'à fin mai, le losange a immatriculé 6755 unités (+14,8%) sur le premier marché du monde. C'est sûr, Gilles Normand va avoir du travail ! Notamment sur le réseau, qui devrait compter 150 points de vente en 2016.

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