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Constructeurs

Renault organise un "Capital Market Day"

Publié le 29 septembre 2022

Par Louis Choiset
2 min de lecture
Le constructeur a annoncé le lancement d'un "Capital Market Day" qui se tiendra le 8 novembre 2022. Durant cette journée dédiée aux investisseurs, Renault entend présenter une "mise à jour" de sa stratégie, notamment au sujet de la scission de ses activités thermiques et électriques.
La santé financière de Renault a été touchée par le retrait du groupe du territoire Russe.

"Une mise à jour de la stratégie du groupe et des objectifs financiers moyen-terme du plan Renaulution", tel sera le programme du "Capital Market Day" que Renault souhaite organiser le 8 novembre 2022 à Paris. Au cours de cette journée dédiée aux investisseurs, son directeur général Luca de Meo et son directeur financier Thierry Piéton présenteront cette mise à jour sur la stratégie et les objectifs à venir du groupe.

 

Le constructeur a enregistré un bon premier semestre 2022, poussé par Dacia et avec des prix en hausse, en pleine pénurie de puces électroniques. Mais sa santé économique reste fragile, car ses comptes ont été plombés par son retrait de Russie et il doit, comme tous les constructeurs, financer une coûteuse transition vers l'électrique.

 

A lire aussi : Renault va soutenir le pouvoir d'achat de ses salariés français

 

Des précisions doivent notamment être apportées sur le plan de scission des activités de production de véhicules thermiques et électriques. D'aucuns se souviendront que le constructeur automobile chinois Geely et le géant pétrolier saoudien Aramco sont sur les rangs pour entrer au capital de la société qui sera baptisée "Horse". Celle-ci se concentrera sur les activités de moteurs thermiques et hybrides de Renault. Le groupe français resterait actionnaire "de référence", mais minoritaire de son activité historique.

 

La firme de Boulogne-Billancourt (92) contrôlerait en revanche l'entité dénommée "Ampère". Une structure chapeautant la production de véhicules à propulsion électrique, promise à un fort développement en Europe, dès lors que les 27 Etats membres de l'UE ont approuvé, fin juin dernier, l'interdiction de mise à la route de voitures neuves à moteur thermique à partir de 2035.

 

Une scission des activités qui inquiète les organisations syndicales

 

Après plusieurs vagues de suppressions de postes, cette séparation des activités inquiète les organisations syndicales. La CGT s'est notamment opposée début septembre au "démantèlement de l'entreprise", demandant que Renault reste "une entreprise cohérente qui détient l'ensemble des métiers d'un constructeur automobile".

 

D'autres constructeurs comme Ford ont entrepris de telles manœuvres stratégiques, alors que la transition vers l'électrique nécessite de très importants investissements et que la valorisation des groupes automobiles traditionnels fait pâle figure face à celle de nouveaux entrants spécialisés dans les automobiles zéro émission, comme l'américain Tesla.

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