Renault : le projet Helios touche au but

Après l’Inde, la Turquie, la Russie, l’Irlande et plus récemment le Brésil, la France comptera parmi les pays disposant d'une nouvelle plate-forme Internet, a révélé Laurent Aliphat, le chef du service performance digitale et lead management de Renault, en marge d’un événement organisé par l’agence Fifty-Five, partenaire du constructeur.

Pour mémoire, le projet Helios a été confié à l’agence DigitasLBI qui développe sur la base d’outils fournis par Adobe marketing Digital. Il entend moderniser les supports Internet mis à dispositions des consommateurs à travers le monde en rendant l’expérience plus fluide et mieux adaptée aux terminaux mobiles. Et pour cause, la tendance observée par les outils d’analyse de Renault et Fifty-Five démontre une appétence croissante pour l’usage du mobile, avant et pendant l’acte d’acquisition d’un bien ou d’un service automobile. Il est d’ailleurs imaginé une solution d’interaction avec le véhicule en concession.

"A l’entrée en service d’Helios, la France disposera d’un panel de fonctionnalités plus complet que dans les cinq premiers pays déployés", souffle Laurent Aliphat, sans pouvoir toutefois en révéler davantage. Le contenu en phase amont du parcours d’achat évoluera, sera personnalisable et, surtout, "moins empreint d’une logique de silo", se satisfait le responsable au sein de la Digital Factory de Renault.

Moins d'applis, plus d'efficience 

Les applications mobiles des marques du groupe Renault feront aussi l’objet d’un traitement spécifique. "Leur nombre total va être réduit", avance Laurent Aliphat. Les 400 références pourraient être diminuées de moitié. A confirmer. "Nous allons surtout arrêter de multiplier les points d’entrée et de contact. Il faut rationaliser", résume le responsable. Une nouvelle mouture de MyRenault va donc faire son apparition sur les stores d’ici quelques mois.

Toujours dans le domaine des applications, Renault en pilote actuellement une qui s’inscrit dans la mouvance du véhicule connecté. Son but étant de rapprocher toujours plus le conducteur de son véhicule. "Ce projet avance, nous en reparlerons dans plusieurs mois", ajoute Laurent Aliphat, coupant court à toute annonce.