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Constructeurs

Renault et PSA vont annoncer une offre d'autopartage pour la ville de Paris

Publié le 3 juillet 2018

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Le 4 juillet 2018, Thierry Bolloré, directeur général adjoint de Renault, et Anne Hidalgo vont présenter une offre de services de véhicules électriques en autopartage qui viendrait en partie prendre le relais d'Autolib. PSA, de son côté, finalise l'offre Free2Move Paris.
Si Renault annonce conjointement avec la Maire de Paris une offre d'autopartage, PSA finalise la sienne sous la marque Free2Move Paris.

 

Le rendez-vous est pris pour le mercredi 4 juillet. Anne Hidalgo, Maire de Paris, et Thierry Bolloré, directeur général adjoint de Renault, tiendront une conférence de presse afin d'annoncer "un nouveau service de véhicules électriques pour les Parisiens, les Franciliens et les visiteurs", comme l'indique le communiqué de presse.

 

Suite à l'arrêt du contrat qui lie Autolib à la Mairie de Paris, les consultations sont allées bon train avec les constructeurs et sociétés d'autopartage. Renault serait donc la première marque à se positionner sur la future plateforme de régulation. La marque française est déjà présente sur le même type de service à Barcelone avec une flotte de 500 Zoé. PSA y est également présent tout comme à Lisbonne (et 150 C-Zero) et à Madrid (600 C-Zero).

 

PSA dans la course

 

De son côté, le groupe PSA a annoncé finaliser une offre qui opérera sous la marque Free2Move Paris dès cet automne. La flotte mise en place comptera dans un premier temps 500 véhicules électriques des marques Peugeot et Citroën.

 

Mais cette annonce de conférence intervient alors que Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, se prépare également à lancer un label d'autopartage ! "Nous lançons un label d'autopartage début 2019 pour les plateformes qui exercent cette activité (Ubeequo, Communauto, Zipcar, PSA, Renault...), afin de définir les conditions à remplir pour avoir un service homogène et fiable sur l'ensemble du territoire francilien", a-t-elle déclaré  lors du réunion du Conseil régional.

 

Pour Valérie Pécresse, la Mairie de Paris a "pêché par défaut de transparence et par excès d'interventionnisme avec des délégations de service public qui l'exposent financièrement et ne permettent pas le développement de nouveaux services économiquement viables". La président de Région a également estimé que c'était au niveau de la Région que ces nouveaux services devaient être régulés !

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