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Constructeurs

Renault durcit le télétravail de ses cadres

Publié le 20 décembre 2024

Par Nabil Bourassi
2 min de lecture
Le groupe automobile français a annoncé un nouvel accord social signé avec la CFE-CGC et la CFDT. Renault prévoit de limiter le recours au télétravail, en échange de nouvelles garanties sociales.
Renault télétravail
Renault veut gagner en flexibilité en échange de nouvelles garanties sociales. ©Renault

Renault signe le retour au bureau de ses cadres. Le groupe automobile français a signé mardi 17 décembre 2024 un nouvel accord social avec les syndicats CFE-CGC et CFDT, majoritaires à eux deux. Celui-ci doit accentuer la flexibilité et donc la productivité nécessaire pour que le groupe reste compétitif, selon Maximilien Fleury, DRH de Renault France.

 

De trois à deux jours de télétravail

 

Sur le volet télétravail, le régime actuel permettait aux salariés de télétravailler trois jours par semaine ainsi que 35 jours en plus par an. Désormais, le nombre de journées de télétravail hebdomadaires autorisées est ramené à deux. Les 35 jours sont maintenus, mais il ne sera pas autorisé de les cumuler de sorte qu'un salarié excède trois jours de télétravail par semaine.

 

 

De plus, l'accord stipule que la direction se réserve le droit de suspendre le télétravail pour une durée maximale de trois semaines si un projet nécessite une présence physique de tous les jours.

 

"Trois jours de télétravail avec deux jours fixes par semaine, c'est un bon compromis", a admis le délégué syndical central CFDT Jean-François Nanda, reconnaissant que la formule actuelle avait un impact sur le collectif de travail.

 

Meilleure couverture sociale

 

En contrepartie, Renault a accepté d'améliorer son engagement dans les frais de santé et augmente de 30 euros sa part dans les cotisations mensuelles de mutuelle. L'accord prévoit également des mesures d'accompagnement de fin de carrière, avec une retraite progressive et du temps partiel deux ans avant la fin de l'activité. Autre contrepartie, Renault a promis de maintenir 100 % de la rémunération en cas d'activité partielle contrainte dans les usines.

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