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Constructeurs

Renault conteste le versement illégal de salaires

Publié le 11 janvier 2019

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Selon les agences Reuters et AFP, Mouna Sepehri, directrice déléguée à la présidence de Renault, aurait reçu 500 000 euros sur plusieurs années en tant que membre du directoire de l'Alliance. Renault dénonce une "campagne de déstabilisation orchestrée".
Mouna Sepehri, directrice déléguée à la présidence de Renault.

 

Mouna Sepehri, directrice déléguée à la présidence de Renault, a reçu une somme de près de 500 000 euros répartis sur plusieurs années en tant que membre du directoire de l'Alliance Renault-Nissan, selon des documents consultés par l'AFP.  Plus tôt ce matin, l'agence Reuters affirmait dans une longue enquête, que cette somme aurait été versée à cette proche de Carlos Ghosn, à l'insu du conseil d'administration du constructeur français.

 

"Carlos Ghosn, toujours PDG du groupe au losange, et l’administrateur de Nissan Greg Kelly, tous deux au coeur de l’enquête japonaise sur des malversations financières qui a ébranlé l’alliance Renault-Nissan, ont approuvé un versement pour un total de 500.000 euros à Mouna Sepehri, directrice déléguée à la présidence de Renault et en charge de la gouvernance en tant que secrétaire du conseil d’administration", précisent nos confrères de Reuters, tout en ajoutant que "rien ne permet de suggérer que ces paiements effectués par Renault-Nissan BV aient été illégaux ou qu'ils aient enfreint les règles de gouvernance."

 

Mouna Sepehri, qui a rejoint Renault dès 1996, a accompagné la création de l'Alliance en 1999. En 2011, elle devient directrice déléguée à la présidence de Renault, supervisant la direction juridique, la direction des affaires publiques et la direction de la communication. Elle est également secrétaire du conseil d'administration de Renault.

 

En réponse à Reuters, Renault a publié un communiqué de presse dénonçant "une dépêche de presse contenant nombre d'informations erronées ou présentées de façon délibérément tendancieuse et se réserve la possibilité d'exercer toutes les poursuites judiciaires qui s'avèreront nécessaires."

 

Le constructeur rappelle également qu'à la demande du gouvernement, la mission de vérification des éléments de rémunération des membre du comité exécutif, a également compris la situation de Mouna Sepehri et que cette mission a conclu à leur conformité et à l'absence de fraude pour tous les membres sur les exercices 2017 et 2018 et que la mission se poursuivra sur les années antérieures.

Lire également : deux nouvelles mises en examen pour Carlos Ghosn

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