Puces Nexperia : vers une sortie de crise ?

La Commission européenne a salué samedi 8 novembre 2025 "des progrès encourageants" dans le différend avec la Chine sur l'exportation vers l'Europe de composants électroniques Nexperia, jugés cruciaux par l'industrie automobile.
Dans un message sur X, le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, a indiqué que le ministère chinois du Commerce lui avait confirmé samedi son engagement à simplifier les procédures d'exportation des composants Nexperia vers les clients européens et internationaux.
Le ministère chinois, a précisé Marcos Sefcovic, "accordera des exemptions en matière de licence à tout exportateur déclarant que les marchandises sont bien destinées à un usage civil", avec prise d'effet immédiate.
Une industrie qui craignait la paralysie
Nexperia, fournisseur mondial de composants électroniques, est au cœur d'un bras de fer entre la Chine et les Pays-Bas qui a fait craindre au secteur automobile européen un arrêt de sa production. L'entreprise, basée aux Pays-Bas, a été acquise en 2018 par une société chinoise. Mais fin septembre, invoquant des raisons de sécurité nationale, le gouvernement néerlandais a pris de facto le contrôle de Nexperia.
Pékin a alors interdit les réexportations des produits de l'entreprise de la Chine vers l'Europe, faisant rapidement monter les tensions géopolitiques et les inquiétudes des constructeurs automobiles. Ces derniers utilisent massivement les puces Nexperia dans leurs systèmes électroniques embarqués.
L'Allemagne, leader de la construction automobile en Europe, dont l'économie est très dépendante de ce secteur, avait salué le 1er novembre des signes "positifs", après l'annonce par Pékin d'une reprise partielle des expéditions, portant sur certains composants. (avec AFP)
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