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Constructeurs

PSA lance DS en Formule E

Publié le 29 juin 2015

Par Romain Baly
2 min de lecture
Après une première réussie, la deuxième saison de Formule Electrique verra concourir DS qui s'est engagée dans la compétition aux côtés de l'écurie Virgin Racing.
Après une première réussie, la deuxième saison de Formule Electrique verra concourir DS qui s'est engagée dans la compétition aux côtés de l'écurie Virgin Racing.

Conclue ce dimanche par un dernier "ePrix" disputé dans les rues de Londres qui aura permis à Nelson Picquet Jr. de rentrer dans l'histoire en devenant le premier champion du monde zéro émission, la première saison de Formule E FIA aura marqué les esprits. Lieux de prestige (Monaco, Long Beach, Miami, Pékin), pilotes de renom (Jean-Eric Vergne, Sébastien Buemi, Nick Heidfeld), technologies fiables, suspense garanti (un point d'écart entre les deux premiers du général) incitent désormais certains acteurs à rentrer dans la danse.

Alors que le calendrier 2015-2016 intégrera dorénavant la ville de Paris (pour une course organisée autour des Invalides), la Formule E prendra encore davantage des accents français avec l'arrivée de la marque DS. Cette dernière s'est en effet engagée aux côtés de l'écurie Virgin Racing, soutenue par le milliardaire Sir Richard Branson, vainqueur de deux épreuve cette saison (Putrajaya, en Malaisie, et Londres) grâce à son pilote Sam Bird.

Renault et Audi déjà présents

Dans le cadre de ce partenariat, le service compétition de DS (basé à Satory) apportera à l'équipe "son expertise technologique dans la recherche et le développement de la voiture de course", alors que le design de celle-ci reviendra à l'entité Virgin Racing Engineering. Pour le team manager de l'écurie, Alex Tai, cet accord entre les deux marques "met en évidence nos ambitions d'être à la pointe des nouvelle technologies d'avant-garde en Formule E pour contribuer à la transition technologique des voitures de série".

Avec l'évolution du règlement dès la saison prochaine et l'autorisation donnée aux écuries de développer leurs propres moteurs (dans la limite des 200kW de puissance maximum), d'autres constructeurs pourraient suivre DS. Si Renault a d'ores et déjà confirmé qu'il poursuivait l'aventure aux côtés d'e.dams (vainqueur du titre constructeur sous la houlette d'Alain Prost et Jean-Paul Driot) et qu'Audi devrait logiquement l'imiter, il se murmure que BMW, McLaren et certaines marques japonaises y songeraient sérieusement. Une manière pour elles de s'engager dans un discipline auto sans renier leur éthique environnementale.

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