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Porsche veut réagir en Chine

Publié le 25 avril 2025

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Après une chute des ventes de 28 % en 2024 et 42 % au premier trimestre 2025, Porsche doit revoir sa copie pour le marché chinois. Le constructeur veut privilégier la valeur au volume, tout en adaptant, un peu, ces modèles aux souhaits des clients chinois.

Oliver Blume, le patron de Porsche, devant la 911 Spirit 70. ©Porsche

Entre les droits de douane américains et les difficultés en Chine, Porsche a connu des jours meilleurs.

A l'occasion du salon de Shanghai, Oliver Blume, le PDG de la marque, a esquissé une nouvelle approche pour cet important marché qui pourrait être résumé par vendre moins mais plus cher.

Il faut effectivement que Porsche réagisse car ses ventes ont reculé de 42 % au premier trimestre 2025 en Chine, avec moins de 10 000 immatriculations.

Un résultat dans la lignée de l'année 2024 où les ventes dans le pays avaient déjà reculé de 28 %, à 56 887 unités.

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La direction de la marque attribue cette contre-performance à "la situation économique tendue en Chine" et à son "choix de se concentrer sur la valeur des ventes, en équilibre entre l'offre et la demande".

Pour Oliver Blume, "le segment (premium en Chine) a changé". "L'électrique de luxe, notamment, n'existe pas encore, et Porsche a l'occasion de s'y positionner."

Sur son stand à Shanghai, la marque présentait une 911 GT3 et une 911 Cabriolet Spirit 70. Cette dernière est une série limitée à 1 500 exemplaires sur la base d'une 911 GTS équipé du moteur T-Hybrid de 541 chevaux.

Le constructeur a également annoncé qu'il allait, à partir de 2026, équiper ces modèles d'une interface d'infodivertissement plus proche des attentes des clients chinois. Porsche va aussi accentuer la personnalisation de ses produits.