Porsche : L’hybridation de compétition
En effet, avec ce coupé, version compétition du Spyder 918 que l’on avait découvert à Genève l’an dernier avec une autre technique d’hybridation, les ingénieurs de Stuttgart n’ont, cette fois, pensé qu’à la course. Au-delà de la plastique du 918 RSR très réussie, ses entrailles reprennent la technologie déjà testée sur la 911 GT3 R Hybrid qui s’est déjà illustrée sur de nombreux circuits.
En effet, Porsche joue ici la carte de la performance hybride avec un accumulateur à volant d’inertie qui vient prendre place dans le cockpit. Tournant à 36 000 tr/mn, ses rotations viennent charger une batterie qui viendra alimenter les deux moteurs électriques, de 75 kW chacun, placés dans les roues avant. Ces moteurs tiennent également le rôle de générateur dans les phases de freinage. Ainsi accumulée, l’énergie peut venir aider le V8 repris du RS Spyder qui développe déjà 563 chevaux. Le pilote, d’une simple pression sur un bouton, se retrouve, pendant une durée maximale de 8 secondes, avec une puissance de 767 chevaux. Une cavalerie utile pour doubler mais également adapter son rythme à la stratégie de course. En effet, cette puissance électrique peut également venir soulager le bloc thermique pour économiser du carburant. A l’heure où Porsche et Volkswagen discutent d’un engagement sportif futur, une chose est sûre : quelle que soit la discipline choisie, il y aura de l’électricité dans l’air !
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.