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Constructeurs

Paris-Dakar : Volkswagen en challenger

Publié le 2 décembre 2005

Par Marc David
2 min de lecture
Avec cinq Race Touareg en course, Volkswagen espère contrer l'armada Mitsubishi. "Notre objectif pour le Dakar 2006 est fixé : se battre pour la victoire". Kris Nissen, le directeur de Volkswagen Motorsport, annonce la couleur. Si 2004 était...
Avec cinq Race Touareg en course, Volkswagen espère contrer l'armada Mitsubishi. "Notre objectif pour le Dakar 2006 est fixé : se battre pour la victoire". Kris Nissen, le directeur de Volkswagen Motorsport, annonce la couleur. Si 2004 était...

...considérée comme une année d'apprentissage, 2005 a permis de franchir un cap supplémentaire avec la 3e place finale de Jutta Kleinschmidt et Fabrizia Pons. Logiquement, l'ascension devrait donc se poursuivre sur les bords du Lac Rose, qui verra comme de coutume l'arrivée du Dakar. Il faut dire que l'équipe allemande engage non plus quatre, mais cinq Race Touareg. D'abord pour les binômes fidèles, composés de Jutta Kleinschmidt/Fabrizia Pons et des vainqueurs de la Coupe du Monde FIA des rallyes tout-terrain 2005, à savoir Bruno Saby/Michel Périn. Dans le courant de la saison, trois autres tandems ont été engagés pour défendre les couleurs de la firme de Wolfsburg : Giniel de Villiers et Thina Thörner, le double champion du monde des rallyes Carlos Sainz et Andy Schulz et enfin, Mark Miller et Dirk von Zitzewitz. De là, vient se greffer le matériel. Ainsi que le souligne Kris Nissen, "le Race Touareg 2 est une évolution systématique avec de la suite dans les idées". Il en va ainsi, par exemple, de la conception robuste du cadre treillis tubulaire, du train de roulement avec ses essieux à doubles triangles obliques articulés, des points d'ancrage de la suspension qui offrent l'avantage de pouvoir développer des ensembles interchangeables en diagonale. Et puis, il y a le moteur cinq cylindres en ligne TDI de 275 ch. Grâce au nouveau système de suralimentation à deux étages, le Diesel de course est plus facile à conduire. A bas régime, un petit turbocompresseur haute pression assure la compression tout en garantissant une excellente réponse alors qu'à régime élevé, un grand compresseur basse pression fournit la pression de suralimentation ; le passage d'un compresseur à l'autre étant géré par une valve de dérivation asservie à la charge, à des régimes compris entre 1 800 et 3 000 tr/mn. Colossale technique !


M.D.

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