Opel : l’usine de Bochum de nouveau dans le flou
Terrible désaveu pour la direction d’Opel. Les 3000 salariés de l’usine de Bochum ont rejeté à 76,1% l’accord sur le plan de redressement proposé par la marque. Comme nous vous l’annoncions dans le Journal de l’Automobile du 8 mars dernier (n°1178), les dirigeants de la marque au blitz avaient pourtant trouvé un terrain d’entente avec le syndicat IG Metall et le comité d’entreprise du site.
Les arguments avancés – pas de licenciements économiques d’ici fin 2016, maintien de la production du Zafira, implantation d’une usine de composants permettant de sauver 1200 postes – n’ont semble-t-il pas convaincu les employés. "Les promesses d’une production de composants, l’engagement à fournir des emplois de remplacement et d’éventuels dédommagements restent pour la majorité d’entre eux trop vagues", indique Knut Gieslert, responsable d’IG Metall.
Conséquence directe de ce rejet, l’avenir du site redevient incertain. Dans un communiqué, la direction d’Opel juge qu’une "grande chance" a été "gaspillée", avant d’ajouter qu’il n’y aura "plus de discussion supplémentaire sur le plan qui a été présenté". "La production du Zafira et [la promesse d’un] renoncement aux licenciements économiques arriveront à échéance fin 2014", a prévenu le constructeur.
Une chose est sûre, pour pallier la baisse des ventes – 1,05 million d’immatriculations l’an dernier contre 1,22 en 2011 –, le nombre d’équipes à Bochum passera de trois à deux dès le deuxième trimestre. De fait, 700 emplois sont menacés.
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