Opel en retard sur les sociétés
"Nous n'avons clairement pas été bons dans le domaine des ventes à sociétés". Le bilan est sans appel pour Yves Pasquet-Desvignes. A l'occasion du salon de Lyon, le président d'Opel France est revenu sur les résultats de la marque et notamment ceux liés à l'activité du commerce à flotte, lors d'un entretien accordé au Journal de l'Automobile.
Si Opel se dit satisfait des commandes prises par les loueurs de courte durée et les TPE, le sentiment est plus mitigé à l'encontre des petites et moyennes flottes, rappelant que les plus grosses entreprises ne sont pas la cible prioritaire. "Nous sommes en retrait de 0,5 % par rapport à nos objectifs de parts de marché", concède Yves Pasquet-Desvignes, soit pas moins de 10 000 unités.
Le constructeur qui prévoit de finir l'exercice 2011 avec 100 000 véhicules au compteur, réalise pour l'heure 35 % de ses volumes en BtoB. "Les leasers ont fait leur part du travail, mais notre réseau manque encore de professionnalisation, ce qui nous appartient de leur apporter pour être plus efficace. Il n'y a que trop peu de bons concessionnaires", analyse le président d'Opel.
Persuadé de souffrir d'un manque de notoriété spontanée auprès de la cible professionnelle, malgré son offre produits, il va entamer une légère refonte de la structure. "Nos labels Opel Entreprise et Opel Entreprise Premium ont poussé les commerciaux à reprendre la route pour démarcher les acheteurs", se rassure-t-il.
Au dernier pointage, Opel cumulait 75 000 immatriculations et "l'équivalent d'un mois de travail dans les tuyaux", en attente de livraison. En pénétration, la marque oscille à la hausse (+0,4 %), à 4,45 % et en progression de 7 000 unités par rapport à l'an passé. La Corsa représente toujours la principale attraction, avec 35 % des bons de commande. Quant au VU, s'il parvient à se maintenir, il accuse toutefois un léger retard sur le plan de route.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.