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Constructeurs

Nouveaux horizons

Publié le 17 juillet 2009

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Avec cette deuxième génération, et son toit rigide escamotable, le Z4 change de dimension. Encore plus sculpté, plus confortable mais toujours aussi performant, le roadster BMW est arrivé à maturité.Le Z4, cuvée...
...2009, est bel et bien le digne héritier d'une longue lignée de roadsters frappés de l'hélice. Depuis la 315/1 en 1934, en passant par le 507 en 1956, sans oublier le Z1 en 1988 et le Z8 en 2000, BMW n'a eu de cesse de cultiver cette fibre faisant clairement appel à la passion. Une passion que les Z3 en 1995 et la première génération de Z4 en 2002 ont rendue plus accessible sans toutefois renier les codes du genre. Long capot, position de conduite, comportement, mécaniques, rien n'a jamais manqué et rien ne manque aujourd'hui au nouveau Z4 même si son statut a évolué dans la gamme. Le signe le plus visible de cette évolution est bien évidemment le toit rétractable en aluminium qui est fourni par Edscha. Une première pour ce modèle qui jusqu'ici disposait de deux versions distinctes. Autre première, après avoir été produit dans l'usine américaine de Spartanburg, il sort aujourd'hui des chaînes de l'usine allemande de Resenburg.

Le nouveau Z4 est donc un coupé-cabriolet mais la crainte d'un design lourd a vite été éclipsée. L'arrivée de ce toit a même eu des bienfaits, notamment sur la visibilité latérale qui progresse de 40 %. Mais il faut surtout y voir une volonté de BMW d'élargir sa clientèle. Car il s'agit bien d'une demande des clients souhaitant davantage de sécurité et de confort, même si les toiles ont aujourd'hui énormément progressé. L'occasion d'aller "chasser" sur les terres du SLK qui, jusqu'ici, était le seul roadster avec un tel toit. L'intégration de ce nouvel élément n'a, semble-t-il, pas posé de problème au centre de style du groupe. Un design qui ne laissera pas indifférent quoi qu'il arrive. Et pour la première fois chez BMW ce sont deux femmes qui ont dessiné ce nouveau véhicule. En effet, après avoir lancé un concours interne auquel 40 personnes ont participé, les projets de Juliane Blasi et Nadya Arnaout ont été retenus par le constructeur. C'est à Juliane Blasi, basée à Munich, que l'on doit les lignes extérieures très travaillées comme en témoigne notamment ce jeu de lignes qui court du capot au coffre de malle en passant par le bosselage du toit. L'habitacle quant à lui est l'œuvre de Nadya Arnaout, depuis le studio américain de BMW. Elle a avoué que le Z8 avait été une source d'inspiration. Une réussite dans les deux cas d'autant qu'à l'intérieur, BMW a mis l'accent sur la qualité notamment sur les matériaux.

Une boîte à double embrayage

Mais ce changement de philosophie relatif, ce nouveau positionnement, ne s'arrête pas là, puisque BMW a également choisi de rendre plus confortable son nouveau roadster en jouant sur les réglages châssis standards ou sur la régulation du comportement dynamique avec la suspension sport adaptative M. Cette dernière dispose de 3 positions, Normal, Sport et Sport +. Pour illustrer les nouveaux réglages, la position Sport + est très proche des réglages standards de l'ancienne génération de Z4. Pour ceux qui ne souhaiteraient toutefois pas payer cette suspension adaptative, facturée en option 1 400 e, les réglages de la suspension classique de cette cuvée 2009 se situent entre les positions Normal et Sport. Côté mécanique, le Z4 rappelle une fois de plus que BMW est également un motoriste de renom. Exit les 4 cylindres. En effet, cette offre, plus compétitive, est aujourd'hui dévolue à la Série 1 Cabriolet. Sous les appellations sDrive 23i, sDrive 30i et sDrive 35i se cachent en fait trois 6 cylindres en ligne offrant de 204 à 306 chevaux. Trois mécaniques dédiées au plaisir mais qui ne négligent pas pour autant leur rendement (EfficientDynamics oblige) avec notamment des émissions de CO2 de 199 g/km pour les deux atmosphériques et de 219 g pour le 6 cylindres Twin Turbo de 306 chevaux. C'est d'ailleurs exclusivement avec ce dernier que la nouvelle boîte à double embrayage DKG est disponible en option. Au-delà de l'agrément qu'apporte ce type de transmission et qui est une fois de plus bien réel ici, elle permet également de réduire la consommation du Z4 sDrive35i de 5 %, passant ainsi de 9,4 à 9 litres (219 à 210 g de CO2).
Dans le réseau depuis le 14 mai dernier, le Z4 n'a pas tardé à séduire puisque durant le mois de juin, 119 immatriculations ont été enregistrées.

Le Z4 en bref

Date de lancement : Disponible

Segment de marché : Roadster Premium

Objectif * : 600 unités en 2009

Principaux concurrents du Z4 sDrive30i 258 ch :
Mercedes SLK 280 231 ch : 45 900 euros ;
Audi TT Roadster V6 3.2 Quattro 250 ch : 46 370 euros

Prix :
de 39 400 euros à 43 100 euros (sDrive 23i 204 ch)
de 44 700 euros à 47 200 euros (sDrive 30i 258 ch)
de 49 900 euros à 52 100 euros (sDrive 35i 306 ch)

* Estimation JA

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