Nissan cherche du cash

Alors que Nissan a défini un plan de restructuration pour tenter de rebondir, impliquant notamment la suppression de près de 20 000 postes dans le monde, le nippon doit aussi faire face à la gestion quotidienne.
Nissan serait à la recherche de six milliards d'euros pour honorer une partie de ses dettes. Pour cela, le constructeur envisage plusieurs actions.
Selon des documents consultés par l'agence Bloomberg, Nissan envisage d'émettre jusqu'à 630 milliards de yens (3,86 milliards d'euros) en titres convertibles et obligations. L'état-major va contracter un prêt syndiqué d'un milliard de livres sterling (1,19 milliard d'euros), garanti par l'agence gouvernementale britannique UK Export Finance, a également indiqué le média financier.
Autre levier envisagé : Nissan cherche à céder des usines en Afrique du Sud et au Mexique et à vendre une partie de ses participations dans le fabricant japonais de batteries AESC et dans le constructeur français Renault.
Joint par l'AFP, Nissan s'est refusé à toute déclaration : "Nous ne commentons pas des spéculations", a indiqué une porte-parole.
Renault et Nissan, qui disposent de participations croisées, avaient annoncé fin mars 2025 vouloir encore assouplir leur alliance, dont le périmètre avait déjà été limité en 2023. Selon l'accord conclu, les deux entreprises peuvent désormais descendre à 10 % du capital de l'autre au lieu de 15 % actuellement.
Nissan peut donc revendre des actions Renault, avec l'accord de ce dernier, s'il a besoin d'argent frais.
Enfin, des projets de cession-bail pour le siège social de Nissan à Yokohama (Japon) sont également à l'étude, ajoute Bloomberg, selon lequel ces plans, pas encore approuvés par le conseil d'administration du groupe, pourraient évoluer. (avec AFP)
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