S'abonner
Constructeurs

Nio se développe en Europe, mais pas en France

Publié le 3 juin 2025

Par Christophe Bourgeois
3 min de lecture
Nio poursuit la commercialisation de ses modèles en Europe avec une implantation dans sept pays dont la Belgique, l'Autriche et la Pologne. Mais cette fois-ci, le constructeur chinois s'associe avec des groupes de distribution pour développer sa présence, qui reste aujourd'hui très anecdotique.
Nio Europe
Entre 2025 et 2026, Nio prévoit de se développer en Belgique, au Luxembourg, en Autriche, en Pologne, en Roumanie, en Hongrie et en République tchèque. ©Nio

Après l'Allemagne, les Pays-Bas et les pays scandinaves (excepté la Finlande et l'Islande), le constructeur Nio, longtemps présenté comme le Tesla chinois, poursuit son développement en Europe. Il prévoit de commercialiser sa gamme électrique en Autriche, en Belgique, en République tchèque, en Hongrie, au Luxembourg, en Pologne et en Roumanie. Mais pas en France.

 

Hedin Mobility Group aux commandes en Belgique

 

Pour cela, il compte s'appuyer sur des groupes de distribution bien implantés en Europe, à savoir Hedin Mobility Group pour les marchés belge et luxembourgeois, et AutoWallis pour les marchés autrichien et hongrois dès cette année. Il vise la République tchèque, la Pologne et la Roumanie courant 2026.

 

Jusqu'à présent, dans les cinq pays de commercialisation, Nio était distribué uniquement dans des "Nio Houses", vaisseaux amiraux détenus par le constructeur. Une stratégie assez similaire à celle de VinFast et de Lynk&Co, qui s'est révélée être un échec complet, notamment en France.

 

"L'Europe est un pilier central de notre stratégie mondiale et une région où nous voyons un potentiel énorme pour une mobilité intelligente et centrée sur l'utilisateur, a indiqué Thijs Meijling, responsable des activités européennes de Nio. Avec ces sept nouveaux pays (...), notre expansion suit un principe clair : nous nous concentrons sur des marchés où notre paysage de services et de produits intégré peut déployer tout son potentiel et apporter une valeur tangible aux utilisateurs."

 

Thijs Meijling ajoute : "Nous sommes convaincus que nos partenaires, avec leur solide empreinte de vente au détail et leur expertise du marché local,  garantiront aux utilisateurs de ces nouveaux marchés de la même expérience premium transparente. L'expérience sera entièrement intégrée : du financement et du service à l'infrastructure de recharge et aux services numériques pour les utilisateurs".

 

Des modèles haut de gamme

 

La gamme s'appuie sur deux marques, Nio et Firefly. Pour la première, le constructeur proposera les SUV EL6 et EL8, deux modèles des segments D et E, la ET5, une berline du segment D, concurrente directe de la Tesla Model 3 et de la BYD Seal, et le ET5 Touring, sa déclinaison break.

 

 

Quant à la Firefly, qui est à la fois une marque et un modèle, il s'agit d'une citadine, d'une longueur de 4 m, elle aussi 100 % électrique, comme le reste de la gamme. Elle viendrait concurrencer la récente BYD Dolphin Surf.

 

Une présence anecdotique

 

En Chine, Nio revendique un peu plus de 200 000 immatriculations en 2024, ce qui le place au même niveau que Zeekr (220 000 véhicules), marque détenue par Geely, ou que XPeng (190 000 voitures). Depuis la création de la marque, en 2014, Nio annonce 737 000 voitures commercialisées et se présente comme le leader sur le marché premium électrique dans son pays natal.

 

Mais en Europe, la marque fait de la figuration. Selon plusieurs sources, les ventes n'auraient pas excédé les 2 000 unités dans les cinq pays de commercialisation.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle