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Constructeurs

Mini souffle ses cinquante bougies

Publié le 17 juillet 2009

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Mini par la taille, grande par le succès. L'une des plus belles sagas de l'histoire automobile fête cette année son cinquantenaire. Tantôt classique, tantôt break, cabrio, sportive ou pick-up, la Mini a su revêtir bien des robes pour rester glamour. Retour...
...sur une épopée légendaire.

• 1959 : 26 août, le monde découvre les Morris-Minor et Austin Seven, les deux dernières productions de la British Motor Corporation. Des modèles quatre places très proches dans leur conception et partageant la même philosophie, celle de voitures à l'habitacle spacieux contenu dans des dimensions extérieures minimisées. Alec Issognis, l'ingénieur du projet, a tenu ses engagements.

• 1960 : La Mini classique est commercialisée.
Elle se dote d'un moteur de 848 cm3 délivrant 34 ch. Le plan se met en marche et la gamme s'élargit. La Mini Van (ou Morris-Minor Traveller et Austin Seven Countryman) est la première. 

Dans la foulée, l'anglaise s'adresse aux travailleurs et propose une version pick-up, soit le plus petit utilitaire. Six mois plus tard, la Wolseley Hornet et la Riley Elf, s'adressent quant à elle à la clientèle la plus aisée.

• 1961 : Avec l'aimable autorisation de la BMC, un moteur de 1 000 cm3 se loge sous le capot, 55 ch sont délivrés : la Cooper est née ! Seulement 1 000 exemplaires sont produits, à partir de septembre 1961. Ce modèle sportif collectionne les victoires au rallye de Monte Carlo. John Cooper sera ensuite pressé de réaliser une déclinaison plus puissante de 70 ch, la Cooper S séduit.

• 1964 : Qu'est-ce qui peut arrêter la Mini ? Visiblement rien ! En 1964, l'auto développe une version baroudeur pour les militaires, baptisée Moke qui finalement séduit également une clientèle des pays ensoleillés.

• 1967 : 1967, l'année choisit par la Mini pour opérer son premier restylage. L'évolution majeure est à trouver du côté de la motorisation qui grimpe à 38 ch grâce à un bloc de 998 cm3. Rapidement, elle enrichit la gamme avec un nouveau Clubman, 11 cm plus long et l'Estate, remplaçant des Morris-Minor Traveller et Austin Seven Countryman. La Cooper sort du catalogue au profit de la 1275 GT (1,3 l de 59 ch).

• 1970 : Durant la décennie 1970, la Mini se diversifie du modèle le plus pratique au plus sportif en passant par des projets décalés. La "classique" gagne 2 ch de puissance.

• 1986 : En 1986, la cinq millionième Mini classique quitte la chaîne de l'usine de Longbridge, en Angleterre.

• 2000 : En 2000, la Mini classique tire sa révérence, forte de 5,3 millions d'exemplaires, dont 600 000 voitures construites entre 1959 et 1968 à l'usine d'Oxford.

• 2001 :  A peine le temps de souffler. BMW redonne vit à la marque dès l'année suivante, en 2001. le constructeur qui a repris Rover en 1996 n'a jamais caché ses prétentions à l'égard de Mini. La One et la Cooper, vision moderne du concept en sont la preuve. Depuis, les modèles se multiplient et l'histoire continue…


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