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Constructeurs

Mazda CX-30 : la belle promesse

Publié le 16 septembre 2019

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Avec le CX-30, Mazda joue une carte importante. Ce nouveau SUV a le potentiel pour devenir l'une des meilleures ventes de la marque dans l'Hexagone et ainsi lui faire franchir un nouveau palier.
Le CX-30 devrait représenter 2 500 ventes en 2019 avant de viser 4 000 unités en 2020.

 

Le nouveau SUV Mazda (4,40m), qui vient se positionner entre le CX-3 (4,27m) et le CX-5 (4,55m), aurait pu logiquement s'appeler CX-4. Mais c'était sans compter sur le marché chinois où un CX-4 (4,63m) existe déjà depuis 2016. Le nippon a donc revisité sa nomenclature et baptiser son nouveau SUV CX-30, ouvrant aussi la voie à de futurs CX-20, 40 ou 50. Mais revenons sur le CX-30.

 

Mazda se montre ambitieux car le constructeur estime qu'il va entrer dans le top 3 de ses ventes en Europe. Un marché continental où la marque a d'ailleurs progressé de 6 % en 2018 avec plus de 286 000 véhicules vendus. Philippe Geffroy, le président de Mazda France, pense même que ce nouveau SUV pourrait devenir l'un de ses bestsellers avec le CX-3 qui a représenté 3 812 immatriculations en 2018.

 

Skyactiv-X : 180 ch et seulement 105 g/km

 

Au chapitre design, les traits du CX-30 trouvent toujours leur inspiration dans le Kodo design que la marque travaille depuis plusieurs années. Mais comme pour la nouvelle Mazda3, ce langage stylistique a évolué mêlant la simplicité et la sophistication des lignes. L'habitacle fait écho à cette philosophie en plaçant l'ergonomie et la praticité au centre des préoccupations. Les Adas ne sont pas en reste comme la connectivité et l'infodivertissement. Reposant sur la nouvelle plateforme Mazda, inaugurée par la berline 3, le CX-30 peut compter sur les derniers raffinements technologiques développés comme, par exemple, l'affichage tête haute, le système d'hybridation légère en 24 volts (M Hybrid), la transmission intégrale (i-Activ) ou le nouveau bloc essence 2.0 Skyactiv-X.

 

Un bloc essence de 180 ch qui peut afficher seulement 96 g/km de CO2 sur la berline et 105 g/km sur le CX-30. Associé aux finitions hautes, ce bloc, disponible durant l'automne, ne devrait toutefois pas représenter, après la période de lancement, le gros des ventes à l'inverse du 2.0 Skyactiv-G 122 ch dont les émissions se limitent à 116 g/km en BVM. Une valeur identique à l'offre Diesel constituée par le 1.8 Skyactiv-D 116 ch.

 

Objectif 20 000 immatriculations

 

Avec le CX-30, Mazda France dispose d'un nouvel atout pour consolider les bons résultats enregistrés ces dernières années. Dans un premier temps, cette année, il s'agira d'atteindre 12 000 immatriculations avant de s'inscrire dans la trajectoire des 20 000 unités. Un travail qui se fait pas à pas, sans date butoir. Après une vaste réorganisation du réseau, mais aussi un plan produit plus fourni depuis les générations Skyactiv, Mazda France a retrouvé des couleurs. Depuis 2012, où la marque avait seulement immatriculé 5 107 véhicules, les ventes ont plus que doublé avec la barre des 11 000 unités franchie en 2017 et 2018.

 

Toutefois, l'année 2018 n'a pas été un grand cru avec une baisse de 5,5 % et le CX-30 devrait aider la marque à atteindre de nouveaux objectifs. Pourquoi pas 15 000 unités dès l'année 2020 ? L'occasion aussi de soigner la rentabilité de Mazda et de son réseau. Philippe Geffroy y est très attaché et souligne l'amélioration des comptes depuis plusieurs années : "après avoir connu une rentabilité moyenne négative, à -2 %, le réseau a affiché 1,3 % en 2018 et les choses s'améliorent encore avec 1,6 % lors du premier trimestre 2019."

 

 

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