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Constructeurs

L'usine russe de Stellantis à l'arrêt

Publié le 31 mars 2022

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
En raison d'un manque de composants, la production des fourgons des marques de Stellantis dans l'usine russe de Kaluga va être stoppée.
Cette usine de batteries sera la seconde de CATL en Europe, après une première en Allemagne.

L'approvisionnement de l'usine russe de Stellantis était problématique depuis plusieurs semaines et la conséquence attendue, l'arrêt de la production, va devenir une réalité. "L'usine Stellantis de Kaluga, en Russie, devra cesser ses activités en raison d'une pénurie de composants, ce qui ne rendra pas le monde meilleur", a déclaré Carlos Tavares, directeur général de Stellantis, lors d'un déplacement à l'usine Mirafiori de Turin (Italie), selon le groupe.

 

Le groupe avait déjà annoncé début mars 2022 l'arrêt de toute importation et exportation vers et depuis la Russie, et son usine de Kaluga tournait au ralenti avec ses 2 700 salariés. Alors que Stellantis comptait sur l'usine pour alimenter le marché européen en camionnettes Peugeot, Citroën et Opel, la guerre en Ukraine l'a forcé à transférer ces volumes de production à Hordain, en France, et à Luton, en Angleterre.

 

"Nous suivons les lois à la lettre, nous faisons tout pour respecter les sanctions, mais nous avons besoin de paix, a poursuivi Carlos Tavares. J'espère que la paix reviendra car notre entreprise crée du bien-être et de la richesse".

 

La plupart des constructeurs automobiles ont suspendu leur production industrielle en Russie, principalement destinée au marché local. Volkswagen mais aussi le fabricant de poids-lourds Volvo avaient déjà annoncé début mars l'arrêt de leurs usines à Kaluga. Toyota a suspendu l'activité dans son site de Saint-Pétersbourg.

 

L'usine Renault de Moscou est aussi en pause, mais le groupe français est plus exposé via sa participation majoritaire dans Avtovaz, le numéro un du marché russe avec sa marque Lada. Les 35 000 employés de l'usine Avtovaz de Togliatti doivent prendre bientôt leurs trois semaines de congés d'été, en raison d'une pénurie de composants importés. La firme au Losange a prévu d'évaluer "les options possibles" concernant sa participation et prépare une éventuelle sortie. (avec AFP)

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