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Constructeurs

Les sports mécaniques plébiscités

Publié le 9 octobre 2009

Par Marc David
2 min de lecture
Selon un sondage Ipsos réalisé pour le compte de la Fédération Française de Motocyclisme et la Fédération Française du Sport Automobile, les sports mécaniques gardent la cote auprès des français.A...

...l'heure où les autophobes de toutes sortes (y compris certains hommes politiques) taxent l'automobile de tous les maux en ne jurant que par l'écologie, sans parler de l'affaire Renault à même d'en "refroidir" plus d'un, un sondage Ipsos réalisé mi-septembre pour le compte de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA) et la Fédération Française de Motocyclisme (FFM), se veut rassurant. Menée auprès d'un échantillon de 1008 personnes représentatives de l'ensemble de la population âgées de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas, cette étude montre que les sports mécaniques ont toujours la cote sur l'Hexagone. En effet, tandis que 67 % des hommes y sont favorables, le taux monte même à 79 % chez les hommes de moins de 35 ans.

Evidemment, le résultat diffère en fonction des catégories socioprofessionnelles. Ainsi, 72 % des personnes issues du milieu ouvrier se déclarent majoritairement en faveur de ces sports, suivies par les cadres (56 %) et les employés (56 % également). Quant aux retraités, ils sont moins nombreux à les plébisciter (48 %). Enfin, le résultat le plus probant demeure ce score de 62 %. Celui-ci montre que près de deux français sur trois considèrent que les sports mécaniques, pourtant qualifiés par certains comme faisant partie "d'un autre siècle", ne doivent pas disparaître pour de fallacieuses raisons écologiques. Enfin, il est également intéressant de constater que les sports mécaniques véhiculent toujours une image innovante d'un point de vue technologique.

Ainsi, ce ne sont pas moins de 80 % des français qui s'accordent à penser que ces sports aident les constructeurs à développer des technologies nouvelles adaptables au véhicule de monsieur tout le monde. Vrai pour l'Endurance (exemple, l'injection directe développée par Audi et Bosch) et le Rallye, moins vrai pour la F1 aujourd'hui. Mais peu importe, après tout. Pour Nicolas Deschaux, le président de la FFSA, les résultats du sondage sont révélateurs. "Il est rassurant de constater qu'au-delà de nos 6000 pratiquants et encadrants licenciés de la FFSA, la population française garde un attachement fort aux sports mécaniques et à ses valeurs, déclarait-il. Cela doit encore nous encourager à poursuivre les actions déjà engagées tant dans le domaine de la sécurité que celui de la diminution du niveau sonore ou encore de l'intégration des nouvelles énergies dans nos disciplines". Une prise de conscience collective, en quelque sorte.

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