Le salon de Barcelone, autre victime de la crise ?
Citroën, Opel et Honda notamment ont déjà averti les organisateurs du salon de Barcelone qu’ils renonceraient à tenir leurs rangs lors du prochain événement catalan en mai prochain. Pour l’heure, Ricardo Zapatero, directeur du salon et Enrique Lacalle, son président, font tout ce qui est en leur pouvoir pour s’assurer la présence de Peugeot notamment et de quelques autres marques. Mais rien n’est gagné.
En principe, la présence d’une vingtaine de marques automobiles permettrait au salon de Barcelone de sauver la face. Mais la crise perdure en Espagne et les dirigeants des constructeurs ont des choix à faire. Du coup, ce centième salon automobile catalan sera placé "sous le signe de la survie", s’amuse-t-on à dire de l’autre côté des Pyrénées, tant les espaces vides se multiplieront le jour de l’inauguration.
L’organisation craint aussi que la terrible expérience de Madrid ne se reproduise. En effet, le salon madrilène de 2012 n’avait dû se contenter de la présence que de 8 marques automobiles et toutes dédiées au véhicule vert, ce qui n’avait guère attiré les foules. Néanmoins, si les organisateurs catalans regrettent la mort inéluctable de leur concurrent madrilène, ils peuvent aussi croire en la survie de leur salon barcelonais, si jamais un seul salon ne devait perdurer sur le territoire espagnol. Mais rien n’est moins sûr.
Pour l’heure, les organisateurs se sont vus confirmer par l’OICA, l’organisation internationale des constructeurs automobiles, la tenue du salon de Barcelone sur l’agenda mondial des salons automobiles pour 2015. Mais si cette édition devait ressembler à celle de Madrid de l’an passé et si le marché automobile espagnol devait poursuivre sa chute vertigineuse (moins de 700000 VP en 2012), le salon catalan pourrait alors voir ses derniers jours comptés.
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