Le mouvement social contre Tesla en Suède se durcit
Alors que la grève aux États-Unis a pris fin, celle des salariés de Tesla en Suède se durcit, faute d'aboutir à la signature d'une convention collective. En effet, le syndicat IF Metall, qui mène la fronde, a indiqué que le nombre de grévistes allait augmenter.
Jusqu'ici, 130 mécaniciens de Tesla, dans dix ateliers à travers la Suède, ne réparaient plus de véhicules américains. Depuis vendredi, ils sont 470 de plus, dans 17 autres ateliers.
"Ces personnes vont travailler comme d'habitude et effectuer leurs tâches sur d'autres modèles de voitures" mais pas sur les Tesla, a précisé pour l'AFP Jesper Pettersson, porte-parole d'IF Metall.
Une nouvelle réunion est prévue lundi, mais il n'a pas souhaité faire de commentaires sur l'état d'avancement des négociations.
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Négociées secteur par secteur, les conventions collectives constituent la base du modèle de marché du travail suédois. Elles couvrent près de 90 % de l'ensemble des salariés suédois et leur garantissent des minimas salariaux et des conditions de travail.
Bien qu'ils soient syndiqués, les ouvriers de Tesla ne bénéficient pas des conventions collectives sectorielles car leur entreprise n'a pas signé celle qui régit leur secteur. Le constructeur a toujours rejeté les appels à la syndicalisation parmi ses 127 000 employés dans le monde.
De son côté, le syndicat suédois des travailleurs du transport a annoncé qu'il soutiendrait la grève d'IF Metall, menaçant de bloquer le "chargement et le déchargement des voitures Tesla" dans quatre ports suédois à partir du 7 novembre 2023, à moins qu'un accord ne soit conclu d'ici là. (avec AFP)
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