S'abonner
Constructeurs

Le Japon lance le plan "véhicule autonome"

Publié le 27 février 2015

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le gouvernement japonais a décidé de prendre la problématique à bras le corps, et de réunir constructeurs et fabricants d'électronique autour de la table.
Le gouvernement japonais a décidé de prendre la problématique à bras le corps, et de réunir constructeurs et fabricants d'électronique autour de la table.

La question des véhicules à hydrogène étant en bonne voie, le gouvernement japonais s'attaque à un autre grand chantier de la mobilité de demain : le véhicule autonome. Il a annoncé le projet de réunir les trois grands constructeurs d'automobiles et les géants de l'électronique dans le but d'accélérer le développement des technologies de conduite autonome dans un contexte de vive concurrence internationale, a-t-on appris, ce 26 février, de source officielle.

"Nous allons organiser une conférence pour discuter des mesures à adopter", a déclaré à l'AFP un responsable du ministère des Transports, confirmant des informations de presse. Outre Nissan, qui a bien avancé sur le sujet et qui "a l'intention de participer à ce groupe d'études", comme l'a fait savoir un porte-parole du groupe, Toyota et Honda devraient également prendre part à la réflexion.

Ne pas se laisser distancer sur la scène internationale

Conscients que, sans la brique technologique, il n'est pas possible de concevoir un véhicule à conduite autonome capable de s'intégrer dans l'environnement routier, les fournisseurs de composants tels que Panasonic et Hitachi vont en théorie répondre présents. Les équipementiers japonais accusent un retard évident sur les Européens et les Américains comme Valeo, Bosch ou Delphi. Dans un premier temps, les compagnies vont travailler à l'élaboration en commun de logiciels de contrôle du véhicule et de capteurs de détection des obstacles afin de réduire les coûts.

Le projet sous-entend de construire des équipements pour tester les véhicules, un investissement à la fois public et privé pré-estimé à 10 milliards de yens (soit 74 millions d'euros) par le journal local Nikkei. Craignant de voir le Japon distancé, le Premier ministre, Shinzo Abe, compte inclure ces mesures dans un plan stratégique de croissance global attendu aux alentours du mois de juin. Il a de fait réussi à attirer les instituts de recherche des universités de Tokyo et de Nagoya, qui auront la charge d'analyser les données, et a engagé le secteur public, qui développera des infrastructures adaptées.

Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

Pour vous tenir informés de toute l'actualité automobile, abonnez-vous à nos newsletters.
Inscription aux Newsletters
cross-circle