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Constructeurs

Le Honda CR-V se dévoile

Publié le 18 juillet 2012

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le remplaçant du SUV star de Honda a révélé ses lignes lors d'un événement confidentiel à Francfort, en Allemagne. Une avant-première à deux mois du Mondial, date de son lancement officiel.

Le CR-V en version européenne  s'est laissé photographier par la presse. Six mois après sa commercialisation aux Etats-Unis, la quatrième génération du SUV de Honda s'apprête à débarquer sur le Vieux Continent avec, il faut l'avouer, une allure plus statutaire. Au premier regard, de profil, il empreinte d'ailleurs des codes du Volvo XC60, notamment en poupe.

Influencés par la volonté de le rendre plus statutaire d'apparence et plus fonctionnel à l'usage, les coups de crayon de Junji Tanabe, responsable du Design extérieur, et de Takehiro Ishibashi, responsable du design intérieur, ont toutefois subi quelques menus ajustements en accord avec les exigences de nos marchés, par rapport à la version nord-américaine. A titre d'exemple, les feux adoptent des projecteurs à halogène ou au Bi-Xenon, selon le niveau de gamme.

Répondre à 80 % de la demande

Entré au service de la gamme Honda en 1995 (1997, en Europe), le CR-V s'est depuis écoulé à 5 millions d'exemplaires à travers 160 pays du monde. Dans un contexte de ralentissement de croissance du segment, cette quatrième génération entend élargir la clientèle historique du produit par une diversification des possibilités offertes au catalogue. En l'occurrence, Honda annonce une disponibilité de la voiture en deux roues motrices, soit une alternative inédite, mais également en Diesel. De fait, Le CR-V augmente sa couverture de la demande de 40 à 78 %, sur les cinq plus grands marchés européens.

Assemblé à Swindon, en Angleterre, le CR-V n'a pas encore révélé ses cadences de production ni ses tarifs et objectifs. "Nous nous situerons sur le créneau qui est entre les généralistes et les premium allemands", confie Fabrice Estève, directeur marketing de Honda France. Sur le plan des motorisations, le 2.0 i-VTEC passe de 150 à 155 ch (+ 2 Nm, à 192 Nm) et abaisse ses émissions de CO2 de 9 % en 4WD (173 g/km) et de 12,5 % en 2WD (168 g/km), par rapport à l'ancienne génération (4WD et boîte manuelle 6 rapports). Quant au 2.2 i-DTEC, si la puissance reste inchangée (150 ch), le rejet de CO2 diminue de 12 % (à 149 g). "Nous ne planifions pas de version hybride", ont enfin refreiné les porte-paroles de la marque présents à l'événement, avant de révéler l'existence d'un projet de SUV venant en frontal avec le Nissan Qashqai.

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