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Constructeurs

"Le business modèle de Dacia est l'exemple même de ce qu'il faut faire"

Publié le 7 mars 2018

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
Nicolas Lemaignen, directeur Renault VO, revient sur les performances de la marque Dacia sur le marché de la seconde main : une performance, certes, auprès des particuliers, mais aussi très prégnante au sein du réseau.

 

Après une année 2017 exceptionnelle sur le marché VO avec 89 382 transactions enregistrées et +15,2 % de croissance, Dacia poursuit sa progression cette année avec une nouvelle hausse de ses ventes sur le marché des particuliers (+15,5 %) en février. Comment expliquez-vous cet engouement pour la marque ?

Nicolas Lemaignen. Effectivement, si nous nous arrêtons sur les quatre derniers exercices, on s'aperçoit que le marché de l'occasion en France progresse de 7 % quand les transactions de la marque Dacia sur le marché des particuliers ont quasiment doublé. Une progression bien supérieure au marché, donc, mais qui est à mettre en relation aussi avec les mises en parc, car n'oublions pas que la marque progresse aussi sur le marché du véhicule neuf (+6,6 %, à 117 865 VN en 2017, NDLR). Mécaniquement, les performances sont corrélées entre les deux marchés.

 

Quels sont, selon vous, les principales raisons de ce succès sur le marché du VO ?

NL. Les véhicules de la gamme sont très attractifs sur le marché au regard de leurs prix avec notamment des taux de rotation très courts. Deux points essentiels à la croissance de surcroît sur un marché en progression, comme ce fut le cas en 2017.

 

Quid des performances de la marque Dacia au sein des professionnels ?

NL. Les ventes du réseau Renault Dacia Occasions ont progressé de 45 % entre 2015 et 2017 ce qui correspond à environ 20 000 unités. C'est là encore une réelle progression pour les ventes réseau qui profitent de cet essor de Dacia sur le marché de l'occasion. Il existe une réelle volonté du réseau de reprendre des produits Dacia, notamment avec l'arrivée du Duster. Aujourd'hui, les augmentations de reprises ont nettement progressé, passant de 3 % à 13 % en l'espace de quatre ans.

 

Avez-vous réajusté les valeurs résiduelles des véhicules de la gamme ?

NL. Le business modèle de Dacia est l'exemple même de ce qu'il faut faire. Globalement, nous vivons sur un business modèle sans remise, ce qui veut dire que les véhicules Dacia se tiennent extrêmement bien en VO et sont déjà à un niveau maximum de ce que nous sommes capables de faire. Il n'y a donc pas de raison particulière de baisser ou d'augmenter les valeurs résiduelles des véhicules. C'est là encore la preuve de la réussite de la marque.

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