L'Alliance Renault-Nissan fête ses 14 ans
"Une Alliance unique, construite au fil des années dans le respect des cultures et des identités de chacun de deux groupes", voilà comment Renault définit le partenariat qui le lie à Nissan depuis 1999. Construite de manière originale – un seul et même P-dg, actionnariat croisé pour un intérêt mutuel –, cette alliance aura ainsi permis aux deux constructeurs de devenir en l’espace de quatorze ans le quatrième groupe automobile mondial. Mal en point à la fin des années 90, Nissan est aujourd’hui redevenue une marque attractive, bien aidée par le soutien de Renault. A elles deux, les firmes française et japonaise ont ainsi écoulé 8,1 millions de véhicules dans le monde en 2012 (4,9 pour Nissan, 2,5 pour Renault et 0,6 pour Avtovaz), soit 10% du marché mondial.
Avantage non négligeable de cette alliance, Renault et Nissan réalisent chaque année d’importantes économies d’échelle en mutualisant leurs achats, leurs pôles ingénierie ou encore leur logistique. Concrètement, 2,6 milliards d’euros d’économies ont été réalisées l’an dernier. Par ailleurs, la mutualisation des plates-formes et des pièces permet de réduire les coûts de développement et de production.
Quant à l’avenir, deux grands axes de développements sont privilégiés. Les pays émergents tout d’abord. Alors que les BRIC ne représentaient que 8% des ventes mondiales en 1999, celles-ci atteignent désormais 36%. Un constat qui oblige l’Alliance à s’y intéresser de très près. Renault et Nissan visent ainsi 10% du marché indien d’ici 2016 et 40% du marché russe grâce à leur partenaire local, Avtovaz.
L’autre sujet concerne les véhicules électriques. Comptant parmi les pionniers du genre, ils représentent aujourd’hui 64% du marché mondial. Grâce à des véhicules grands publics (Leaf, Zoé) et d’importants moyens (quatre milliards investis et 2000 employés), les deux constructeurs comptent bien poursuivre leur développement.
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