L'alliance PSA-GM en stand-by ?
"Il y a une sorte de pause à l'heure actuelle", a indiqué une personne proche des discussions à l'agence Reuters. "Des deux côtés, en particulier chez GM, on n'est pas certain de ce que l'on veut faire." PSA et GM réfléchiraient à la suite à donner dans un contexte européen toujours plus compliqué. L'impact éventuel de l'arrivée de l'Etat français dans le dossier fait également partie des sujets de discussions. Un sujet suscitant des craintes américaines, semble-t-il. Un paradoxe de plus pour un constructeur sauvé de la faillite par une quasi-nationalisation dictée par l'administration Obama !
Une source interrogée par l'agence confirme cette crainte : "En échange de son aide à Banque PSA Finance, l'Etat demande qu'il n'y ait pas d'autres suppressions d'emplois, ce qui veut dire qu'une accélération de l'alliance ne peut pas être exécutée, c'est politiquement impossible." "Peugeot pourrait donc être moins enclin à coopérer maintenant que le gouvernement français a son mot à dire. Notamment sur la question de laisser Opel fabriquer des voitures sur PSA."
La fabrication des projets communs est également un des sujets délicats. En effet, jusqu'ici, impossible de savoir vraiment si des Peugeot ou des Citroën seront fabriquées en Allemagne et des Opel en France. Ce qui aurait sans doute pour conséquence une nouvelle réorganisation industrielle où d'autres usines pourraient encore fermer leurs portes.
Cela étant, cette éventualité demanderait sans doute une fusion entre PSA et Opel, mais ce projet un temps sur la table des négociations n'est plus d'actualité. "Un renforcement des liens est improbable avant 2014", selon l'une des sources. "2013 sera encore une année de souffrance pour le secteur automobile en général et pour PSA en particulier, une année aussi pour mettre un peu d'ordre."
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