La morosité n'arrête pas Mazda

La santé précaire de l'industrie automobile européenne ne semble pas toucher Mazda. Alors que le Vieux Continent a bouclé le dernier exercice sur une sixième année consécutive de baisse, évaluée cette fois-ci à 1,8%, la marque japonaise a réussi, à l'inverse, l'un de ses meilleurs exercices. Avec 147307 modèles écoulés en 2013, le bilan annuel bondit de 17,9%, ce qui représente un gain de 22300 véhicules et une part de marché en hausse de deux dixièmes de point (1,2% désormais).

De tous les constructeurs généralistes, seul Dacia présente une courbe de progression plus importante (22,8%). En décembre, les ventes ont atteint les 10569 exemplaires, soit 21,9% de plus qu'un an plus tôt. Conséquence logique de cette bonne dynamique, la marque affiche une progression à deux chiffres sur quatre des cinq premiers marchés du continent. De 11% en Allemagne, cette hausse se chiffre à 19% au Royaume-Uni, à 22,8% en France et même à 32% en Espagne.

Un succès rendu possible par le bon accueil réservé aux derniers modèles de la marque reprenant tous le KODO, son nouveau langage stylistique. Lancé en 2012, le SUV CX-5 domine la gamme avec 51393 ventes et une progression de 92%. Derrière, le chiffre est moins important, mais n'en demeure pas moins exceptionnel pour la Mazda6, qui grimpe de 71% avec 32562 modèles écoulés. Arrivée en cours d'année, la Mazda3 a permis à son constructeur d'augmenter ses immatriculations de 36% durant le dernier semestre, lui permettant de se montrer optimiste pour 2014.