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Constructeurs

La Formule 1 gagne Audi mais boude le Grand Prix de France

Publié le 26 août 2022

Par Louis Choiset
2 min de lecture
En marge du Grand Prix de Belgique, prévu ce dimanche 28 août à Spa Francorchamps, deux nouvelles ont agité le paddock de la Formule 1. Audi a officialisé son arrivée pour 2026 alors que le GP de France disparait du calendrier dès 2023.
Audi fera son entrée en Formule 1 dès 2026.

Une semaine chargée pour la Formule 1. Ce vendredi 26 août, l'arrivée d'Audi dans la plus célèbre des compétitions automobiles a été officialisée, à compter de 2026. C'est en tant que motoriste que le constructeur allemand fera ses débuts dans la discipline comme l'a annoncé son PDG Markus Duesmann, lors d'une conférence de presse à Spa-Francorchamps, en marge du Grand Prix de Belgique.

 

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Audi développera son moteur hybride à Neubourg-sur-le-Danube, en Bavière, et nouera un partenariat avec une écurie de F1. Ce partenariat qui doit être annoncé d'ici la fin de l'année pourrait être conclu avec Sauber, qui court actuellement sous l'appellation Alfa Romeo et est motorisé par Ferrari.

 

Une hypothèse qui a pris de l'épaisseur ce vendredi, la marque italienne du groupe Stellantis actant dans un communiqué laconique la fin de sa collaboration avec Sauber et annonçant "évaluer les différentes possibilités qui lui sont offertes" avant de décider "laquelle est la meilleure pour assurer le positionnement de la marque à long terme, ainsi que sa stratégie".

Drapeau à damier pour le Grand Prix de France

 

La veille, jeudi 25 août 2022, une autre nouvelle a secoué le paddock, notamment du côté des francophones. Stefano Domenicali, président de la F1, a annoncé le non-renouvellement du contrat du Grand Prix de France. Celui-ci courrait depuis 2018 pour des courses disputées sur le circuit du Castellet, dans le Var, et arrivait à son terme cette année.

 

Avec ses 62 éditions, Le GP de France est le sixième Grand Prix le plus disputé de l'histoire de la F1 depuis 1950. Il était revenu au calendrier en 2018, dix ans après la dernière édition à Magny-Cours, près de Nevers (Nièvre).

 

Face à l'intérêt croissant pour la F1 et les nouveaux standards financiers que représentent les nouveaux Grands Prix, "l'histoire ne suffit pas" a expliqué Domenicali, selon qui "la présence (des Grands Prix dits historiques, NDLR) ne peut pas être considérée comme acquise".

 

La France peut toutefois espérer le retour de son épreuve dans les prochaines années. Selon le patron de la F1, celle-ci pourrait à l'avenir entrer dans un système de rotation avec d'autres Grands Prix.

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