La crise ? Quelle crise ?
Certes, cela ne va pas aussi bien que les années précédentes, mais tout de même, le marché des véhicules de luxe doit encore faire des envieux. En effet, d’après un rapport du cabinet d’études Bain & Company, le secteur devrait clôturer l’exercice 2012 en augmentation de 4 % avec un CA global de 290 milliards d’euros, soit "un tassement du secteur par rapport aux deux exercices précédents qui avaient vu leurs chiffres d’affaires progresser respectivement de 14 % et 17 % en 2011 et 2010", rappelle le cabinet d’experts.
Si le secteur du véhicule du luxe est à la peine sur certains marchés occidentaux, et notamment européen où les perspectives ne sont guère engageantes à court terme pour le luxe, le tassement du marché est toutefois compensé par les résultats dégagés au Moyen-Orient, région très friande des véhicules premium et très haut de gamme. Quant au marché asiatique, la demande reste encore soutenue, mais à un degré moindre.
Par ailleurs, l’étude met en relief que les véhicules de luxe les plus "accessibles" en termes de tarifs perdent du terrain sur l’ensemble du secteur par rapport aux automobiles de très grand luxe, niche encore très porteuse malgré la crise. "Ce sont mêmes des femmes au pouvoir d’achat extrêmement élevé qui se révèlent être demandeuses de ces véhicules", précise également le cabinet américain.
Cependant, les véhicules de luxe aux tarifs dits "accessibles" représentent encore 86,5 % du marché, avec un CA de 243 milliards d’euros, tandis que la catégorie intermédiaire pèse 12,2 % du CA total (33 milliards d’euros). Quant aux véhicules "ultimes", à savoir, de très grand luxe, ils enregistrent un CA de 4 milliards d’euros, soit 1,5 % du CA total du segment.
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