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Constructeurs

Kaddoura inaugure son cinquième site Smart

Publié le 30 septembre 2005

Par Alexandre Guillet
4 min de lecture
Avec une part de marché de 35 % sur son segment, la Smart est un succès dans Paris, grâce à son seul et unique distributeur, Oussama Kaddoura. Il ouvre aujourd'hui son cinquième site, destiné notamment à répondre à la demande d'après-vente de ses 20 000 clients. Et de cinq...

...! Après le 16e, le 15e, le 12e et le 19e, Oussama Kaddoura, distributeur Mercedes et Smart, ouvre son cinquième site Smart dans le 17e arrondissement de Paris, territoire dont il a l'exclusivité depuis le début de l'aventure, en 1998. Un site un peu particulier puisqu'il accueillera également un showroom de véhicules d'occasion Millésima et assurera l'après-vente Mercedes. Il faut dire





Le groupe Kaddoura



  • Implantation
    Mercedes : Paris 11e, Saint-Denis et Pontoise
    Smart : 4 sites dans Paris intra-muros

  • Volume VN et VO
    2 300 Mercedes
    2 400 Smart
    170 Honda

  • Chiffre d'affaires 2004 : 140 millions d'euros

  • Rentabilité : 1,80 %
  • qu'avec 5 000 m2 de surface sur 4 niveaux, il aurait été peu rentable de ne consacrer cet ancien site Fiat qu'à la marque Smart. Le showroom Smart, au rez-de-chaussée, est spacieux mais est installé au fond, derrière la réception après-vente, la priorité ici, avec une capacité d'accueil de 50 voitures/jour. "Alors que tous les concessionnaires quittent Paris, nous investissons pour faire du qualitatif, répondre aux besoins d'après-vente de nos clients Smart". Une clientèle qui s'élève aujourd'hui, après 7 ans de présence dans la capitale, à 20 000 possesseurs de Smart Fortwo, et qui n'a pas envie de sortir de Paris pour entretenir son petit véhicule urbain. "Paris intra-muros représente la plus forte pénétration de Smart en Europe, avec 35 % de parts de marché sur le segment A, contre 6 % en moyenne France", rappelle d'ailleurs Oussama Kaddoura.


    Xavier Champagne


     


     


     





    QUESTIONS À

    Oussama Kaddoura, Distributeur Mercedes et Smart.

    Journal de l'Automobile. Etes-vous satisfait du nouveau système de rémunération des distributeurs Smart que vous avez négocié avec le constructeur ?
    Oussama Kaddoura. Oui, ce nouveau mode de calcul était nécessaire dans le cadre de l'élargissement de notre gamme et du développement des corners dans les concessions Mercedes. Désormais, la rémunération variable liée au respect des standards de qualité est à même de rentabiliser les investissements à engager pour y répondre, et ce quel que soit le volume de vente. La marge fixe, en revanche, n'a pas changé.


    JA. L'arrêt de la production du roadster Smart a- t-il eu un impact sur votre activité ?
    OK. C'est une niche, Smart ne peut pas se permettre de consacrer de l'argent à promouvoir un produit de niche et doit tout miser sur ses modèles de volume Fortwo et Forfour.


    JA. Craignez-vous, avec la fin de la clause de localisation, que des distributeurs Smart viennent marcher sur vos plates-bandes ?
    OK. Non. les barrières à l'entrée sont trop élevées : pour distribuer les produits Smart il faut répondre à des standards, donc réaliser des investissements qu'il va falloir amortir en faisant du volume. Cela me paraît difficile d'autant qu'il faut aussi assurer l'après-vente car même si juridiquement on peut s'en passer, dans la pratique, c'est indispensable.


    JA. Comment se porte la Forfour dans Paris intra-muros ?
    OK. Si 80 % des clients Fortwo sont intra-muros, ils ne sont plus que 20 % pour la Forfour. C'est donc un excellent complément de gamme pour les smart-centers de province, ça l'est moins pour nous. D'autant que cette fois nous avons de la concurrence en face. La marque a réagi en corrigeant le prix et en proposant des packs attrayants et aujourd'hui, pour 16 000 euros, on peut acquérir une Forfour très bien équipée.


    JA. Les problèmes de fiabilité rencontrés par Mercedes ont-ils gravement perturbé votre activité ?
    OK. Les rappels de Classe E c'était l'année dernière. Cela a coûté très cher au constructeur pour corriger le tir mais c'est réglé. Le problème, c'est les taxis : ils représentent près de 500 ventes annuelles et nous ont fait la pire des publicités. Tout cela en 2004, une année de transition au cours de laquelle 50 % de notre gamme a été remplacée. Nous avons souffert mais nous allons recueillir les fruits de notre nouvelle gamme cette année et surtout en 2006.

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