Honda : Une si longue absence
...Hirosawa, directeur de Honda en France, on comprend l'importance que revêt l'ouverture de cette nouvelle concession en Bretagne. Depuis 1999 et la fermeture de l'ancien site, la marque Honda n'était plus représentée sur l'agglomération de Vannes (un marché de 4 200 immatriculations). Une absence que vient de combler le groupe Sport Auto, dirigé par Emmanuel Droulers et Alain Kervéhan. Depuis 1989 et la création du groupe, les deux hommes ont enfin réussi à constituer une plaque de distribution en Bretagne. Entre l'ouverture du premier site à Quimper jusqu'à celle de Vannes le mois dernier, Lorient, Rennes et Saint-Malo sont venus grossir les rangs. Aujourd'hui, les deux dirigeants tentent le pari de relancer Honda à Vannes. "En 1999, nous réalisions aux alentours de 440 VN. Nous Le groupe Sport Auto
sommes désormais en mesure d'atteindre 260 VN sans compter le contrat de Vannes qui est fixé à 70 VN", explique Emmanuel Droulers. "Aujourd'hui Honda n'a plus les mêmes résultats qu'en 1999", poursuit Alain Kervéhan, avant de continuer : "La marque a connu le pire, aujourd'hui les produits comme l'Accord Diesel ou la Jazz Monospace vont nous permettre de redémarrer."
EN CHIFFRES
Insister sur la communication locale
Les dirigeants ont investi 300 000 euros pour bâtir cette concession de 2 000 m2 de terrain dont 350 m2 couverts. "L'investissement reste proportionnel aux ventes de Honda. En revanche, nous allons insister sur la communication et faire savoir que la marque est revenue à Vannes", précise Emmanuel Droulers. Le groupe prévoit d'injecter une somme de 22 000 euros sur une période de 6 mois prévue pour le lancement de l'Accord Diesel, l'envoi de mailing, une opération porte ouverte, un centre d'essai, des publicités en radio et en presse locale, un affichage sur 80 panneaux... Un plan communication qui se poursuivra "selon la réceptivité des clients" auquel le constructeur participe à hauteur de 6 000 euros. En revanche, la contribution de Honda à la construction de la concession arborant la nouvelle signalétique (la troisième du réseau) reste plus maigre : la marque fournit le totem et les bandeaux ainsi que le coût de main-d'oeuvre (estimé à 2 500 euros). Confiant en son site, Alain Kervéhan conclut : "Le redressement de la marque peut aller vite. Il suffit juste d'un produit phare pour que notre groupe atteigne rapidement les 500 VN et devienne rentable."
Tanguy Merrien
3 QUESTIONS AShigekata Hirosawa : directeur général Honda France division automobiles "Un ratio de 1 000 VN par concessionnaire" JA. Comment s'est déroulé le passage au nouveau règlement européen ? JA. Quel visage arbore le réseau Honda en France ? JA. Justement, avez-vous pensé à une stratégie appropriée concernant le réseau ? |
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