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Constructeurs

Guillaume Couzy et Amaury de Bourmont quittent Stellantis

Publié le 7 avril 2023

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Deux figures de PSA, devenu Stellantis, ont décidé de tourner la page. En effet, Guillaume Couzy et Amaury de Bourmont ont annoncé sur LinkedIn, le même jour, qu'ils quittaient le constructeur.
Après 30 années passées chez PSA puis Stellantis, Guillaume Couzy et Amaury de Bourmont quittent le constructeur.

Guillaume Couzy, remplacé au poste de directeur de Stellantis France par Christophe Musy le 1er mars dernier, a annoncé sur LinkedIn qu'il quittait le groupe après avoir passé 30 ans dans ses rangs.

 

Il ne cache pas sa fierté "d'avoir participé à la transformation de la marque Peugeot". Il n'évoque pas les derniers mois et notamment la négociation des nouveaux contrats d'agents qui ne restera sous doute pas le meilleur de ses souvenirs.

 

Le dirigeant conclut son post ainsi : "C'est évidement un chapitre important de ma vie professionnelle qui se tourne, je travaille à l'écriture du prochain. A très bientôt !" Gageons qu'une telle expérience va attirer des entreprises et pourquoi pas des nouveaux entrants sur le marché ou des grands groupes de distribution. A suivre.

 

 

Quant à Amaury de Bourmont, directeur général de Stellantis Allemagne jusqu'en février 2023, il a également décidé de quitter le constructeur après quasiment 30 ans de fidélité. Il y avait eu une parenthèse Seat de quelques mois entre 1997 et 1999.

 

Amaury de Bourmont a fait l'essentiel de sa carrière avec la marque Peugeot, mais il a également dirigé Citroën et DS Automobiles sur le marché français de 2015 à 2020.

 

Ce départ semble toutefois annoncer un nouveau rebond pour le dirigeant puisqu'il indique qu'il "reste un beau chapitre à écrire, on en reparle d'ici quelque temps… A très bientôt !"

 

 

La valse se poursuit donc chez Stellantis où on ne compte plus les départs depuis la fusion (le Borgne, Mesic, Daubresse, Lechantre...). Si la réussite économique de ce mariage entre PSA et FCA est avérée, avec plus de 18 milliards de bénéfice en 2022, il semble que la gestion humaine de cette performance ne soit pas à la même hauteur.

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